Lamême année, Buren représente le pavillon de la France à la Biennale de Venise où il remporte le Lion d'or. En 2012, il est l’artiste invité à l’exposition Monumenta au Grand Palais et en 2016, il crée à la demande de Franck Gehry, L'Observatoire de la lumière, une installation in situ à la Fondation Louis Vuitton.
DanielBuren : "Que les gens nagent dans la couleur". 04h12 , le 8 mai 2016 , modifié à 10h41 , le 21 juin 2017. Par. Marie-Anne Kleiber. Paru dans leJDD. INTERVIEW - Maître des rayures et de
Cetouvrage témoigne de l'intervention spectaculaire de Daniel Buren sur le bâtiment de la Fondation Louis Vuitton et reprend le cheminement de son travail sur la transparence depuis les années 1970. Un important corpus d'oeuvres réunies pour la première fois autour de ce thème. L'ouvrage commence par l'oeuvre temporaire qu'il a conçue en
DanielBuren L’Observatoire de la lumière Fondation Louis Vuitton. Un film de Gilles Coudert . Disponible en DVD. Disponible en VOD . Date : 2016. Durée : 25 min. Version française. Sous-titres anglais / italien . Prix du meilleur documentaire de la section « art »au Festival international du film documentaire sur l’art et l’architecture de Rome 2017. Film sélectionné au FIFA
LObservatoire de la lumière L'Observatoire de la lumière Daniel Buren (Auteur) Edition bilingue français-anglais Paru le 26 mai 2016 Beau livre (relié) Résumé Voir tout Éditions Xavier Barral Buren-Vuitton Titre : Daniel Buren L'Observatoire de la lumière, travail in situ 17 x 24 cm 480 pages 45 ?
Vay Tiền Trả Góp 24 Tháng. Expédié sous 7 jours Livraison à partir de 0,01€ dès 35€ d'achats Pour une livraison en France métropolitaine QUANTITÉ Caractéristiques techniques PAPIER Éditeurs Beaux Arts éditions Collection Musée - Patrimoine Parution 02/06/2016 Format x Couverture Broché Poids 428g EAN13 9791020402608 Avantages Livraison à partir de 0,01 € en France métropolitaine Paiement en ligne SÉCURISÉ Livraison dans le monde Retour sous 15 jours + d'un million et demi de livres disponibles Caractéristiques techniques Nos clients ont également acheté
Art & entreprise A l’instar de ses interventions au Guggenheim 2005 et au Grand Palais pour la Monumenta 2012, Daniel Buren réalise pour la Fondation Louis Vuitton Observatoire de la lumière, une œuvre colorée sur les verrières de Franck Ghery pour un effet expérienciel » à l’intérieur. 1 / 5 Daniel Buren, L’Observatoire de la lumiere 2016 © Fondation Louis Vuitton Pour la Fondation Louis Vuitton, l’intervention de Buren devient le cadre d’un ensemble d’attractions événementielles et participatives qui formulent de manière assumée une culture de l’entertainment le BurenCirque, un concept de cirque contemporain dont l’artiste conçoit les dispositifs formels ; […] Il vous reste 75 % de l’article à lire… Lire aussi Cuba un hub création-marché-luxe » 28/01/16 Damien Hirst, un label ''Arty-Luxe'' » 09/09/11 L'Art et le Luxe » 07/10/08 Liens externes Le groupe BMPT Buren Parmentier Mosset Toroni en 1967 »
Ma newsletter personnaliséeAjouter ces thèmes à ma newsletter personnaliséeL’architecte Frank Gehry a construit la Fondation Louis-Vuitton pour être bousculé par les artistes ». A partir du 11 mai, Daniel Buren s’y emploie donc en faisant endosser un joyeux costume à carreaux au monument contemporain achevé en 2014, dans le bois de Boulogne, à Paris. L’œuvre temporaire en 13 couleurs intitulée L’Observatoire de la lumière » sera visible jusqu’à la fin de l’ Buren connaît Frank Gehry depuis bien avant qu’il ne soit devenu célèbre… et que je l’ai été aussi, d’ailleurs ». Grâce à des amis communs, l’artiste français a rencontré l’architecte américano-canadien au tout début des années 1970, à Los Angeles. Il venait de finir sa maison particulière, celle qui a commencé à intriguer la communauté des architectes », se souvient Daniel Buren. Quatre décennies plus tard, les deux hommes sont passés au rang de créateurs à la renommée internationale, chacun dans sa catégorie, et Frank Gehry était en train de mettre la dernière main au nuage » de verre qu’il a conçu pour la Fondation Louis-Vuitton dans le bois de Boulogne, à Paris, quand il a proposé à Daniel Buren d’imaginer un projet d’œuvre pour le bâtiment. L’édifice devait ainsi être inauguré quelques mois plus tard, en octobre 2014, quand l’architecte a suggéré au plasticien de faire flotter des voiles ou des drapeaux sur les terrasses de la Fondation comme il lui était déjà arrivé de le faire par ailleurs. Mais pour dire les choses rapidement, ça ne m’a pas inspiré du tout », en rit encore Daniel façonner là une de ces créations in situ dont l’artiste s’est fait une spécialité à travers les villes du monde, il avait davantage envie de mettre sa marque sur la structure même du bâtiment. Plus précisément, il a préféré intervenir sur les grands voiles de verre qui lui donnent son allure si caractéristique de grand navire aux voiles gonflées par le vent. Frank Gehry n’y a vu aucune opposition de principe, poursuit Daniel Buren. Et quand je lui ai pourtant fait remarquer que ce que j’envisageais allait beaucoup changer l’aspect de son architecture, il m’a répondu 'Daniel, j’ai fait un musée pour être bousculé par les artistes. Tu peux faire ce que tu veux !' » L'Observatoire de la lumière, travail in situ, 2016 ». L'œuvre de Daniel Buren permet au public d’évoluer sous et dans la couleur. - © © DB - ADAGP Paris, 2016 © Manuel Lagos - Cid Un peu moins de deux ans après cette conversion, la Fondation Louis-Vuitton surgit donc parmi les arbres du bois de Boulogne telle qu’elle a été métamorphosée, du moins temporairement, par Daniel Buren colorée, fantasque et joyeuse. L’artiste a fait coller sur ses douze grandes coques de verres des filtres en vinyle bleus, jaunes, rouges, verts… le montage de l’œuvre a duré 29 nuits, réparties sur cinq semaines, pendant lesquelles la moitié des 3 600 verres, soit à peu près 7 000 m² de la surface des voiles, ont été couverts », explique-t-il. En faisant alterner les pièces de couleurs et les verres laissés à leur état d'origine et en insérant, ça et là, quelques pièces aux rayures discrètes, il a ainsi dessiné de gigantesques damiers de 13 couleurs différentes. Dans ce qui est disponible dans les catalogues -assez limités- des industriels, Daniel Buren a choisi ce qu’il y avait de plus vif, de plus contrasté. Il n'était pas question que son intervention intitulée L’Observatoire de la lumière », ne soit qu’en demi-teinte. Il fallait que ça claque ! Avant le montage, je pensais que le bâtiment en serait transformé. Et je me rends compte que le résultat va bien au-delà de ce que j’escomptais », constate Daniel Buren, alors que l’œuvre, désormais en place, est officiellement ouverte au public à partir du 11 mai et devrait rester visible jusqu’à la fin de cette année. Selon lui, cette coloration souligne la complexité du bâtiment. On réalise ainsi à quel point tout cela est plié ! » Et alors qu’en temps normal les voiles de verre sont plutôt mats, la Fondation ainsi parée gagne en transparence et en luminosité. Surtout quand, sous les rayons du soleil, les carreaux de couleurs sont projetés sur les parois blanches et les sols des terrasses… Avant de s’estomper sous l’effet d’un nuage qui passe. Comme il s’est amusé avec le bâtiment de Frank Gehry, Daniel Buren joue en effet avec un autre élément qu’il a trouvé in situ, une des merveilles de l’Ile-de-France son ciel changeant ». L’Observatoire de la lumière », travail in situ de Daniel Buren à la Fondation Louis-Vuitton à partir du 11 mai 8 avenue du Mahatma Gandhi dans le bois de Boulogne - 75116 Paris.
Miroir aux alouettes ou cocon coloré, l’œuvre de Daniel Buren fascine mais ne bouleverse partir du 11 mai, Daniel Buren investit le navire » de la Fondation Louis Vuitton. Un bâtiment conçu par son ami de longue date, Frank Gehry, que l’artiste français avait l’intention de transformer en outil visuel ». Depuis que l’on savait cela, on avait hâte de voir ce que cette association art contemporain/architecture moderne pouvait donner. Et bien, sans grande surprise, c’est très beau. Mais c’est également très accessoire, au sens premier du terme. L’alternance de bandes colorées et de vitres transparentes, auxquelles viennent s’ajouter des panneaux hachurés de lignes blanches perpendiculaires au sol, attention !, apporte un supplément de légèreté à une construction déjà aérienne dans sa conception. Et lorsque le soleil veut bien illuminer la structure, celles-ci projettent un camaïeu d’ombres vivement translucides sur les terrasses. Animant, au passage, les passages à moitié couverts de halos bigarrés qui changent au fil des heures et de la luminosité. Les voiles, elles, semblent retomber sur les visiteurs telles des vagues bariolées, les enveloppant de lueurs spectrales. Se chevauchant à distance, elles laissent entrevoir, par les espaces qui les séparent, un océan de verdure nommé bois de Boulogne. On se sent donc à la fois prisonnier de cette carapace de verres multicolores – qui exhibe son ossature sans pudeur – tout en ayant l’impression de déambuler au-dehors. Pour sûr, il est terriblement agréable de voguer ainsi entre deux rives et de se promener, porté par le jeu chromatique de Daniel Buren. De même qu’on admire l’œuvre, dynamique et modulable. Mais, à vrai dire, elle s’explore plus qu’elle ne s’expérimente. Alors que l’art a la vertu de pousser son spectateur à s’interroger – qu’on aime ou non les colonnes du Buren au Palais-Royal, elles ont le mérite de poser la question du contraste entre classicisme et modernité – L’Observatoire de la lumière’ in situ de Daniel Buren semble avoir une visée exclusivement ornementale. La seule réflexion qu’elle suscite est l’action de refléter. Comme, si l’âge aidant, l’artiste subversif avait laissé la place à un décorateur de goût. Certes, c’est harmonieux, séduisant et même envoûtant mais est-ce vraiment de l’art ? Peut-être, qu'au fond, l’œuvre a pour but de relancer cet éternel débat. Auquel cas l'ambition serait alors lumineuse !
Depuis le 11 mai dernier et jusqu’à une date qui devrait avoisiner le mois de février 2017, Daniel Buren investi la Fondation Louis Vuitton. Non pas pour y réaliser une exposition à proprement parler mais plutôt une installation in situ, qui régénère l’espace et la vision que l’on peut en avoir. L’application de son “outil visuel” sur les ailes de la Fondation Croisement de trois pans des ailes de la Fondation Louis Vuitton © Caty Reneaux / Radio VL Le principe de cette oeuvre, appelée “L’Observatoire de la lumière”, est l’apposition sur les ailes de verre de la Fondation de filtres colorés à intervalle régulier, avec une ou deux couleur par voile certaines ailes du bâtiment ayant deux pans, Buren joue avec les variations en changeant légèrement la teinte sur les deux côtés. La patte de l’artiste se reconnaît dans l’outil visuel qu’il utilise, à savoir la présence tous les six carreaux 287 au total de bandes plus “ternes” disposées comme à son habitude depuis les années 60 à 8,7 centimètres les unes des autres. Elles sont scrupuleusement étudiées puisque leur orientation soient perpendiculaire au sol, afin de “restituer la verticalité dans ce chaos organisé”. Une oeuvre monumentale Le travail fut de taille cinq semaines de travaux pour couvrir les 13 500 mètres carrés des ailes de la Fondation découpés en 3 600 verres. L’investissement semble être rentable pour Bernard Arnault puisque sa vitrine artistique se pare de teintes chaleureuses et agréables. Pour les responsables artistiques, Buren représente en parant les pans du bâtiment de filtres colorés “l’identité Vuitton” avec cet “oiseau qui s’envole en couleur“. Si l’on peut avoir un regard critique quand aux collaborations entre des artistes contemporains et des personnes aussi fortunées que Bernard Arnault, c’est malgré tout belle et bien une impression de légèreté qui se dégage de l’impressionnant bâtiment. Dévoilement ludique de l’espace Grâce à la lumière surtout au soleil qui est un élément sine qua non de l’appréciation optimale de l’installation, les murs blancs assez neutres se parent de teintes colorées qui changent les perceptions des espaces et rendent finalement le vide et les terrasses de la Fondation plus intéressants et regorgeant de vitalité que les œuvres situées à l’intérieur. Les variations selon les moments du jour, de l’année s’avèrent surprenantes, avec la sensation que chacun aura expérimenté ce coloré habillage d’une manière singulière avec des regrets pour les visites par temps blanc. Extérieur de la Fondation © Caty Reneaux / Radio VL Une carte blanche bien utilisée De part sa notoriété ainsi que son habitude des œuvres in situ notamment lors de la Monumenta qu’il a occupée, il n’a pas fallu longtemps pour que Daniel Buren puisse faire comme bon lui semble avec la structure. En effet, Frank Gehry, l’architecte de la Fondation, a donné son accord pour que son confrère orne de son étendard les ailes de l’imposante construction. Puisque la Fondation a été construite pour abriter l’art, il semble fortement pertinent que l’art puisse avoir l’opportunité d’abriter l’art. Le but de Buren étant d’attirer le regard sur ce qui peut passer inaperçu cette gigantesque structure qui peut paraître terne sous le ciel parisien. Ainsi, même en se retrouvant devant une statue arc-en-ciel aux inspirations bouddhistes de trois tonnes, le regard est orienté vers le puits de lumière qui laisse apparaître les carreaux bleus d’une des ailes de la grande machine métallique aux airs de vaisseau futuriste. Buren occupe la Fondation Louis Vuitton © Philippe Guignard / Air Images / Fondation Louis Vuitton Crédit image à la Une insiderfrance
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