TĂ©lĂ©chargezmaintenant un business plan au format PDF. Ce document fait 35 pages et contient tout ce que doit contenir un business plan : donnĂ©es de marchĂ©, tendances de l’industrie, facteurs de succĂšs d’une entreprise, description du projet, proposition de valeur, prĂ©sentation du porteur de projet, analyse de l’environnement concurrentiel, stratĂ©gie marketing etc RĂ©diger un ComptaFacile met Ă  votre disposition 4 espaces : CrĂ©ateurs: Tout ce qu'il faut savoir pour crĂ©er votre entreprise dans les meilleures conditions. Entrepreneurs: RentabilitĂ©, Ă©chĂ©ances clĂ©s, analyses de vos donnĂ©es financiĂšres pour vous, les bonnes pratiques comptables pour faire progresser votre entreprise. MĂ©tiers comptables: Comptables en entreprise ou en cabinet, DAF, LesrĂ©seaux de transfert de fonds Western Union et Moneygram ne recherchent pas des franchisĂ©s, mais des agents. Et ce, parmi les commerçants installĂ©s souhaitant Ă©largir leur activitĂ©. En cliquant ici vous dĂ©couvrirez comment devenir agent Western Union. Et en cliquant ici comment devenir agent Moneygram. Bonnes recherches, Immatriculationd'une sociĂ©tĂ© Ă©trangĂšre souhaitant implanter un Ă©tablissement en France (succursale, filiale) Demander son immatriculation auprĂšs : du rĂ©pertoire Sirene en s’adressant au CFE compĂ©tent ; du RCS pour les sociĂ©tĂ©s commerciales n’exerçant pas une activitĂ© artisanale. Lire aussi : Financement : retrouvez toutes les 2DECIDE Article premier : DĂ©finitions Aux fins de la prĂ©sente instruction, on entend par : ‱ BCEAO ou Banque Centrale: la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest. ‱ BĂ©nĂ©ficiaire: la personne destinataire de l'argent transfĂ©rĂ©. ‱ Clause d'exclusivitĂ© de service: la stipulation par laquelle un sous-agent s'oblige Ă  rĂ©aliser les opĂ©rations de transfert d'argent pour le Vay Tiền TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chỉ Cáș§n Cmnd. Les formalitĂ©s et les dĂ©marches administratives Ă  Linas Comment crĂ©er une sociĂ©tĂ© ?Question-rĂ©ponse L'entrepreneur qui souhaite crĂ©er une entreprise doit choisir son statut juridique. 2 grandes catĂ©gories se distinguent l'entreprise individuelle ou la sociĂ©tĂ©. Ce choix est dĂ©terminant pour les formalitĂ©s de dĂ©claration, son statut juridique personnel, mais aussi en matiĂšre fiscale, administrative ou sociale. CrĂ©er une sociĂ©tĂ© consiste Ă  donner naissance Ă  une nouvelle personne appelĂ©e personne morale juridiquement distincte du crĂ©ateur ou des associĂ©s fondateurs. Statuts juridiques d'une sociĂ©tĂ© Statut juridique CaractĂ©ristiques Qui peut l'utiliser ? SociĂ©tĂ© en nom collectif SNC SociĂ©tĂ© dans laquelle les associĂ©s minimum 2 sont commerçants et sont responsables solidairement des dettes de la sociĂ©tĂ©. Aucun capital minimum. Artisan, commerçant, industriel, profession libĂ©rale mais pas les professions juridiques, judiciaires ou de santĂ©, Ă  l'exception des pharmaciens SociĂ©tĂ© anonyme SA SociĂ©tĂ© de capitaux 2 associĂ©s au minimum, dont la participation des actionnaires est fondĂ©e sur les capitaux qu'ils ont investis dans l'entreprise. La sociĂ©tĂ© peut ĂȘtre dirigĂ©e par un conseil d'administration avec un prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral PDG ou par un conseil de surveillance avec un directoire. Artisan, commerçant, industriel SociĂ©tĂ© coopĂ©rative de production SCOP SociĂ©tĂ© pouvant prendre la forme d'une SA, SARL ou d'une SAS. Les associĂ©s sont obligatoirement majoritaires, possĂ©dant au moins 51 % du capital social. Artisan, commerçant, industriel, profession libĂ©rale architectes, gĂ©omĂštres-experts par exemple SociĂ©tĂ© Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e SARL SociĂ©tĂ© dans laquelle chacun des associĂ©s entre 2 et 100 n'est en principe responsable des dettes de la sociĂ©tĂ© qu'Ă  hauteur de ses apports personnels. Aucun capital minimum. Artisan, commerçant, industriel, profession libĂ©rale mais pas les professions juridiques, judiciaires ou de santĂ©, Ă  l'exception des pharmaciens Entreprise unipersonnelle Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e EURL SociĂ©tĂ© composĂ©e d'un associĂ© unique. Il n'est responsable des dettes de la sociĂ©tĂ© qu'Ă  hauteur de ses apports personnels. Aucun capital minimum. Artisan, commerçant, industriel, profession libĂ©rale mais pas les professions juridiques, judiciaires ou de santĂ©, Ă  l'exception des pharmaciens SociĂ©tĂ© d'exercice libĂ©ral Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e SELARL SociĂ©tĂ© permettant d'exercer une profession libĂ©rale rĂ©glementĂ©e sous la forme d'une SARL Profession libĂ©rale rĂ©glementĂ©e SociĂ©tĂ© d'exercice libĂ©ral Ă  forme anonyme SELAFA SociĂ©tĂ© permettant d'exercer une profession libĂ©rale rĂ©glementĂ©e sous la forme d'une sociĂ©tĂ© anonyme Profession libĂ©rale rĂ©glementĂ©e SociĂ©tĂ© par actions simplifiĂ©e SAS SociĂ©tĂ© dans laquelle chacun des associĂ©s au minimum 2, sans maximum est responsable des dettes de la sociĂ©tĂ© qu'Ă  hauteur de ses apports personnels. Sans capital minimum. Artisan, commerçant, industriel, profession libĂ©rale mais pas les professions juridiques, judiciaires ou de santĂ© SociĂ©tĂ© d'exercice libĂ©ral par actions simplifiĂ©e SELAS SociĂ©tĂ© permettant d'exercer une profession libĂ©rale rĂ©glementĂ©e sous la forme d'une sociĂ©tĂ© par action simplifiĂ©e SAS Profession libĂ©rale rĂ©glementĂ©e SociĂ©tĂ© civile professionnelle SCP SociĂ©tĂ© permettant Ă  plusieurs membres d'une profession libĂ©rale rĂ©glementĂ©e d'exercer en commun leur activitĂ©, mĂȘme si chaque associĂ© reste personnellement imposĂ© sur sa part de bĂ©nĂ©fices. Profession libĂ©rale rĂ©glementĂ©e sauf orthophonistes, orthoptistes, pĂ©dicures podologues, pharmaciens, sages-femmes, agents gĂ©nĂ©raux d’assurances, experts comptables, diĂ©tĂ©ticiens, psychologues SociĂ©tĂ© par actions simplifiĂ©e unipersonnelle SASU SociĂ©tĂ© Ă  un seul associĂ© reprenant les caractĂšres d'une SAS. Sans capital minimum. Artisan, commerçant, industriel, profession libĂ©rale mais pas les professions juridiques, judiciaires ou de santĂ© Il faut donner un nom Ă  la sociĂ©tĂ©. Ce nom est aussi appelĂ© une dĂ©nomination sociale ou encore une raison sociale. Il identifie la sociĂ©tĂ© en tant que personne morale. Il fait souvent rĂ©fĂ©rence Ă  l'activitĂ© exercĂ©e. La propriĂ©tĂ© sur le nom de votre sociĂ©tĂ© s'acquiert au moment oĂč vous faites son immatriculation. Le siĂšge social correspond Ă  l'adresse de la sociĂ©tĂ©. C'est l'adresse oĂč tous les documents liĂ©s Ă  l'activitĂ© de la sociĂ©tĂ© sont envoyĂ©s. C'est le lieu de sa direction effective. Il peut ĂȘtre diffĂ©rent du lieu d'exploitation ou de production. Il faut prouver que les locaux du siĂšge social sont occupĂ©s rĂ©guliĂšrement pour l'activitĂ© de la sociĂ©tĂ© par tout moyen copie du bail commercial, quittance EDF ou facture de tĂ©lĂ©phone rĂ©centes. Le lieu du siĂšge social est fixĂ© dans les statuts au moment de sa crĂ©ation et peut ĂȘtre dĂ©placĂ© au cours de la vie de la sociĂ©tĂ©. Sans domiciliation de l'entreprise, l'immatriculation auprĂšs du CFE est refusĂ©e. L'adresse doit figurer sur les documents commerciaux devis, factures notamment. Tout changement d'adresse, considĂ©rĂ© comme un transfert de siĂšge social, doit ĂȘtre dĂ©clarĂ© au centre de formalitĂ©s des entreprises CFE. À noteril faut identifier une boĂźte aux lettres au nom de la sociĂ©tĂ©. Cela permet de recevoir les documents du CFE. Lorsqu'une sociĂ©tĂ© est créée, il est important de nommer un ou plusieurs dirigeants pour qu'ils reprĂ©sentent la sociĂ©tĂ©. Cette nomination peut ĂȘtre faite au moment de la rĂ©daction des statuts ou dans un acte passĂ© sĂ©parĂ©ment avant la rĂ©daction des statuts. Le dirigeant aura un nom et des pouvoirs diffĂ©rents selon le type de sociĂ©tĂ© qui est créée. Si la sociĂ©tĂ© exerce une activitĂ© rĂ©glementĂ©e par exemple restaurant, agence immobiliĂšre, salon de coiffure, elle est soumise Ă  l'accomplissement de certaines formalitĂ©s prĂ©alables. Il s'agit par exemple d'une demande d'autorisation auprĂšs de la mairie de la ville oĂč l'Ă©tablissement est situĂ© ou encore d'une demande d'agrĂ©ment. Le capital social de la sociĂ©tĂ© est composĂ© des apports en argent effectuĂ©s par les actionnaires ou les associĂ©s de la sociĂ©tĂ©. La valeur des biens qui appartiennent Ă  la sociĂ©tĂ©, tels que le fonds de commerce, les bĂątiments, les marques, est Ă©galement prise en compte. Il existe 3 types d'apports Apports en numĂ©raire c'est-Ă -dire de l'argent Apports en nature immeubles, machines... Apports en industrie savoir-faire, expĂ©rience, relations qu'une personne met au service de la sociĂ©tĂ© Seuls les apports en numĂ©raire et en nature composent le capital social de la sociĂ©tĂ©. Lorsque des apports en nature sont faits, la crĂ©ation de la sociĂ©tĂ© nĂ©cessite de faire intervenir un commissaire aux apports, dont le rĂŽle est d'Ă©valuer les biens apportĂ©s au capital de la sociĂ©tĂ©. Le dĂ©pĂŽt de capital social doit ĂȘtre effectuĂ© lors de la constitution d'une sociĂ©tĂ©. Ce dĂ©pĂŽt est en gĂ©nĂ©ral effectuĂ© sur un compte bancaire professionnel ouvert pour l'activitĂ© de la sociĂ©tĂ©. L'une des Ă©tapes incontournables lors de la crĂ©ation de votre entreprise est la rĂ©daction des statuts. Il s'agit de toutes les rĂšgles sociales, fiscales et juridiques de votre sociĂ©tĂ©. Cette Ă©tape intervient entre la fixation du montant du capital social et le dĂ©pĂŽt du capital social. C'est lors de la signature des statuts que la sociĂ©tĂ© est constituĂ©e. Toute sociĂ©tĂ© qui est immatriculĂ©e au RCS, Ă  l'exception des sociĂ©tĂ©s cotĂ©es en bourse, doit faire une dĂ©claration de bĂ©nĂ©ficiaires effectifs DBE. La DBE permet d'identifier quelle est la personne physique qui contrĂŽle la sociĂ©tĂ©. Un bĂ©nĂ©ficiaire effectif est une personne qui dĂ©tient plus de 25 % du capital, ou plus de 25 % des droits de vote de la sociĂ©tĂ©. DĂ©claration relative au bĂ©nĂ©ficiaire effectif d'une sociĂ©tĂ© DBE Cerfa 16062*02 AccĂ©der au formulaire MinistĂšre chargĂ© des finances Elle doit ĂȘtre transmise au greffe du tribunal de commerce dont l'entreprise dĂ©pend Tribunal de commerce d'Evry 1 rue de la Patinoire91011 EVRY CEDEX TĂ©l. 01 69 47 36 50 Fax. 01 69 47 36 66 Horaires d'ouverture Informations complĂ©mentaires Avant l'immatriculation, il faut publier un avis de constitution de la sociĂ©tĂ© ou avis de crĂ©ation. Il faut effectuer cette publication dans un support habilitĂ© Ă  recevoir des annonces lĂ©gales SHAL ou JAL. Le coĂ»t de la publication dĂ©pend du type de sociĂ©tĂ© qui est créée. Il faut demander une attestation de parution, dĂ©livrĂ©e par le SHAL, puis la transmettre au CFE dont dĂ©pend l'entreprise au moment de l'immatriculation. Il faut dĂ©clarer l'existence de votre sociĂ©tĂ©. Cette dĂ©claration d'existence est aussi appelĂ©e immatriculation. Une fois l'immatriculation effectuĂ©e, vous obtenez les Ă©lĂ©ments d'identification suivants 2 numĂ©ros uniques d'identification Le Siren identifie votre sociĂ©tĂ©. Vous utiliserez dans toutes vos relations avec les administrations, les clients, etc.. Le Siret identifie l'Ă©tablissement oĂč l'activitĂ© est exercĂ©e. Un code d'activitĂ© APE activitĂ© principale exercĂ©e Une fois que l'enregistrement de la sociĂ©tĂ© auprĂšs d'un CFE est fait, il est important de procurer un certain nombre de registres comptables, liĂ©s aux salariĂ©s ou encore Ă  la sĂ©curitĂ©. Ces registres sont pour la plupart obligatoires et dĂ©pendent du type de sociĂ©tĂ© qui a Ă©tĂ© créée. Selon le registre, il peut ĂȘtre sous forme papier ou sous forme Ă©lectronique. Selon l'activitĂ© exercĂ©e par la sociĂ©tĂ©, elle peut ĂȘtre soumise Ă  une obligation de souscrire certaines assurances. C'est aussi le cas si elle embauche des salariĂ©s ou si elle dĂ©tient des vĂ©hicules. MĂȘme si la sociĂ©tĂ© n'est pas soumise Ă  l'obligation de s'assurer, prendre des assurances est fortement conseillĂ© et peut s'avĂ©rer utile Ă  l'avenir. Par exemple, s'assurer les biens de la sociĂ©tĂ© contre des dĂ©gĂąts des eaux, incendies. Voir aussi CrĂ©ation d'une entreprise se faire connaĂźtre Ă  La Poste et souscrire des abonnements internet, tĂ©lĂ©phonie, Ă©lectricitĂ© CrĂ©er une entreprise vĂ©rifier si l'activitĂ© envisagĂ©e est rĂ©glementĂ©e CrĂ©ation d'entreprise formalitĂ©s d'immatriculation d'une entreprise CrĂ©ation d'une entreprise mettre en place les registres obligatoires Publication de la crĂ©ation d'une sociĂ©tĂ© dans un journal d'annonces lĂ©gales Jal CrĂ©ation d'une entreprise ouvrir un compte bancaire professionnel Nomination du dirigeant d'une sociĂ©tĂ© Modification des statuts de la sociĂ©tĂ© Question ? RĂ©ponse ! Comment obtenir un numĂ©ro Siren ou Siret ? À quoi correspond le code APE ? Quels sont les numĂ©ros d'identification d'une entreprise ? Quels sont les dĂ©lais de conservation des documents pour les entreprises ? La dĂ©signation d'un commissaire aux comptes est-elle obligatoire ? Publication dans un journal d'annonces lĂ©gales JAL comment faire ? Services en ligne et formulaires DĂ©claration relative au bĂ©nĂ©ficiaire effectif d'une sociĂ©tĂ© DBE MinistĂšre chargĂ© des finances CERFA 16062*02 Demande d'agrĂ©ment d'assistance en escale Direction gĂ©nĂ©rale de l'aviation civile DGAC Portail de la publicitĂ© lĂ©gale des entreprises PPLE Groupement d'intĂ©rĂȘt public GIP-PPLE Consultation du Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales Bodacc Direction de l'information lĂ©gale et administrative Dila - Premier ministre Immatriculation au greffe du tribunal de commerce Infogreffe Demande d'immatriculation d'une sociĂ©tĂ© et autre personne morale M0 MinistĂšre chargĂ© de l'Ă©conomieNotice - DĂ©claration de crĂ©ation d'une sociĂ©tĂ© ou autre personne morale M0 Notice annexe - RGPD Intercalaire Justification de qualification professionnelle artisanale CERFA 13959*08 Demande d'immatriculation d'une SARL M0 MinistĂšre chargĂ© de l'Ă©conomieNotice - DĂ©claration de constitution d'une SARL M0 Notice annexe - RGPD Guide pratique fiscal pour la dĂ©claration de crĂ©ation d'entreprise BIC/BNC Intercalaire M0' suite de l'imprimĂ© M0 Justification de qualification professionnelle artisanale JQPA - ex-AQPA Toute personne physique ou morale qui dĂ©clare une activitĂ© artisanale, soumise Ă  l'obligation d'immatriculation au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, doit attester de sa qualification, soit en mentionnant l'intitulĂ© du diplĂŽme ou du titre dont elle est titulaire, soit en justifiant de son expĂ©rience professionnelle, soit en recrutant un salariĂ© qualifiĂ© pour assurer le contrĂŽle effectif et permanent de l'activitĂ© copie du contrat de travail. CERFA 11680*10 DĂ©claration d'immatriculation d'une sociĂ©tĂ© civile M0 MinistĂšre chargĂ© de l'Ă©conomieNotice - DĂ©claration d'immatriculation d'une sociĂ©tĂ© civile Notice annexe - RGPD Intercalaire CERFA 13958*05 DĂ©claration de crĂ©ation d'une entreprise agricole - Personne morale M0 agricole MinistĂšre chargĂ© de l'Ă©conomieNotice - Information fiscale des crĂ©ateurs d'exploitations agricoles Notice - CrĂ©ation d'une entreprise agricole - Personne morale M0 agricole Intercalaire - suite de l'imprimĂ© M0 agricole CERFA 11927*07 DĂ©claration de modification d'une entreprise - Personne morale M2 MinistĂšre chargĂ© de l'Ă©conomieNotice - DĂ©claration de modification d'une entreprise - Personne morale Notice annexe - RGPD Intercalaire - Suite des imprimĂ©s M2, M2 agricole, M4, M4 agricole CERFA 11682*07 DĂ©claration de modification d'une entreprise - Personne morale M3 MinistĂšre chargĂ© de l'Ă©conomieNotice - DĂ©claration de modification M3 Notice annexe - RGPD CERFA 11683*04 DĂ©claration de modification d'une entreprise agricole - Personne morale M2 agricole MinistĂšre chargĂ© de l'Ă©conomieNotice - DĂ©claration de modification d'une entreprise agricole - Personne morale M2 agricole Notice annexe - RGPD Intercalaire - Suite des imprimĂ©s M2, M2 agricole, M4, M4 agricole CERFA 11928*07 ModĂšle de statuts d'une SARL Bpifrance CrĂ©ation DĂ©claration relative Ă  une association MinistĂšre chargĂ© de l'Ă©conomieNotice - DĂ©claration relative Ă  une association Notice annexe - RGPD CERFA 15909*02 Pour en savoir plus Objectif entreprise guide de la crĂ©ation d'entrepriseUrssaf Foire aux questions de la crĂ©ation d'entrepriseBpifrance CrĂ©ation Choisir un statut juridique pour l'entrepriseBpifrance CrĂ©ation Statut fiscal des principales formes d'entreprisesMinistĂšre chargĂ© des finances Les diffĂ©rents statuts comparĂ©sBpifrance CrĂ©ation Guide des formalitĂ©s d'immatriculationInfogreffe SchĂ©mas pour identifier les bĂ©nĂ©ficiaires effectifsInfogreffe RĂ©fĂ©rences Code monĂ©taire et financier articles L561-2 Ă  L561-4Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme Code monĂ©taire et financier article L561-45-1 Ă  L561-50Informations sur les bĂ©nĂ©ficiaires effectifs Code de commerce articles L221-1 Ă  L225-270 Code de commerce article L225-1Nombre associĂ©s SA Code de commerce articles R123-1 Ă  R123-30 DĂ©cret n° 2017-630 du 25 avril 2017 relatif Ă  la simplification du droit des sociĂ©tĂ©s et au statut de l'entrepreneur individuel Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts articles 635 Ă  637Enregistrement des statuts d'une sociĂ©tĂ© au service des impĂŽts ModifiĂ© le 04/02/2022 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministre Linas en 1 clic ! Portail familleEcolesMenus de la CantineMĂ©diathĂšqueAgendaProchains Conseils MunicipauxGuide des dĂ©marchesPlan de la villeAdresses utilesCollecte des dĂ©chetsPolice municipaleTransports en communPublications de la villePharmacies de garde Lorsque vous dĂ©cidez de crĂ©er une sociĂ©tĂ©, vous allez devoir effectuer des apports » en capital, en contrepartie desquels vous obtenez des parts ou des actions de la sociĂ©tĂ©. En quoi consiste ces apports ? Que faut-il savoir Ă  ce sujet ? Quelles sont les consĂ©quences Ă  anticiper, notamment en matiĂšre de coĂ»ts et d’impacts sur votre patrimoine familial ? CrĂ©er une sociĂ©tĂ© oblige Ă  faire des apports. CrĂ©er une sociĂ©tĂ© oblige les associĂ©s Ă  effectuer des apports en capital, c’est-Ă -dire Ă  transfĂ©rer la propriĂ©tĂ© de biens apport en nature » ou de sommes d’argent apport en numĂ©raire » Ă  la sociĂ©tĂ©. En contrepartie, ils reçoivent des titres de la sociĂ©tĂ©. Cette obligation d’apports vaut pour tous les types de sociĂ©tĂ© sociĂ©tĂ© anonyme SA, sociĂ©tĂ© par actions simplifiĂ©es SAS, sociĂ©tĂ© Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e SARL, etc. Les apports rĂ©alisĂ©s qui peuvent ĂȘtre d’importance ou de nature diffĂ©rente, mais avec un minimum de 37 000 € dans les SA et les sociĂ©tĂ©s en commandite par actions constituent le capital social de la sociĂ©tĂ©. Celui qui fait des apports acquiert la qualitĂ© d’associĂ©. Effectuer des apports permet Ă  l’apporteur d’obtenir des titres de la sociĂ©tĂ© parts ou actions, et ainsi le statut d’associĂ© ou d’actionnaire. Celui-ci donne droit aux bĂ©nĂ©fices de la sociĂ©tĂ© et permet de participer Ă  sa vie sociale, notamment de voter lors des assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales. En contrepartie, l’associĂ© doit respecter les statuts de la sociĂ©tĂ© et rĂ©gler les dettes de celle-ci, si elle ne peut plus le faire on parle de contribution aux dettes ». Il prend aussi le risque de perdre une partie des sommes investies si la valeur de ses titres diminue du fait de difficultĂ©s financiĂšres rencontrĂ©es par la sociĂ©tĂ©. Et si je me mettais Ă  mon compte ? » est une question qui vous a sans doute dĂ©jĂ  traversĂ© l’esprit. Notre partenaire vous aide Ă  estimer ce que vous y gagnerez avec la crĂ©ation de votre SASU. Faites vos comptes avec notre simulateur salariĂ© vs. SASU ! Mariage, Pacs
 quels impacts lors d’un apport en sociĂ©tĂ© ? De l’importance du rĂ©gime matrimonial de l’associĂ©. Le rĂ©gime matrimonial de l’apporteur conditionne le type de bien pouvant ĂȘtre apportĂ© mais surtout les consĂ©quences de l’apport, notamment au regard de la qualitĂ© d’associĂ©. S’associer en sociĂ©tĂ© pendant le mariage RĂ©gime de sĂ©paration de biens un patrimoine par Ă©poux Les Ă©poux mariĂ©s sous un rĂ©gime de sĂ©paration de biens restent chacun propriĂ©taire de leurs propres biens. Par consĂ©quent, l’un d’eux peut dĂ©cider de crĂ©er une sociĂ©tĂ© et de lui apporter un bien lui appartenant il n’a pas besoin de l’accord de son conjoint. Il aura donc seul la qualitĂ© d’associĂ©, et le patrimoine de son conjoint sera protĂ©gĂ© des crĂ©anciers professionnels. RĂ©gime de communautĂ© de biens des questions en perspectives
 Les Ă©poux mariĂ©s sous un rĂ©gime de communautĂ© de biens par exemple la communautĂ© rĂ©duite aux acquĂȘts possĂšdent deux types de biens des biens propres » qui continuent de leur appartenir personnellement, et des biens communs », qui appartiennent Ă  la communautĂ© créée par le mariage. En principe, les Ă©poux peuvent chacun librement disposer des biens communs sauf dans certains cas, comme par exemple l’apport d’un bien immobilier qui nĂ©cessite l’accord du conjoint. Si les Ă©poux dĂ©cident ensemble d’apporter un bien commun Ă  une sociĂ©tĂ©, ils en seront tous les deux actionnaires ou associĂ©s. Mais la question est plus dĂ©licate si l’un des Ă©poux prend seul la dĂ©cision d’apporter un bien commun qui aura alors la qualitĂ© d’actionnaire ou d’associĂ© ? Bien commun apportĂ© Ă  une SA ou SAS un seul actionnaire
 Dans une sociĂ©tĂ© par actions de type SA ou SAS, seul l’époux qui rĂ©alise l’apport du bien commun a la qualitĂ© d’actionnaire il participe donc seul Ă  la vie sociale de la sociĂ©tĂ©. Mais des actions communes » ! Cependant, les actions obtenues en Ă©change de l’apport du bien commun restent des biens communs en cas de divorce par exemple, elles seront donc partagĂ©es entre les deux Ă©poux. Bien commun apportĂ© Ă  une SARL = un associĂ©, voire deux
 Dans les sociĂ©tĂ©s autres que celles par actions, comme une SARL par exemple, le principe est le mĂȘme seul l’époux qui a apportĂ© le bien commun Ă  la sociĂ©tĂ© a la qualitĂ© d’associĂ©. Cependant, l’époux qui n’a pas procĂ©dĂ© Ă  l’apport peut et c’est lĂ  toute la diffĂ©rence avec les sociĂ©tĂ©s par actions prĂ©tendre Ă  la qualitĂ© d’associĂ©, Ă  proportion de la moitiĂ© des titres reçus en Ă©change de cet apport. Etant donnĂ© cette possibilitĂ©, l’époux qui a procĂ©dĂ© seul Ă  l’apport d’un bien commun doit obligatoirement en informer son conjoint, afin que celui-ci puisse renoncer ou, au contraire, revendiquer la qualitĂ© d’associĂ© de la sociĂ©tĂ©. 
 mĂȘme en cas de divorce ? L’époux qui n’a pas procĂ©dĂ© Ă  l’apport peut, sauf s’il y a expressĂ©ment renoncĂ©, revendiquer la qualitĂ© d’associĂ© aussi longtemps que le jugement de divorce n’est pas passĂ© en force de chose jugĂ©e, c’est-Ă -dire tant qu’il peut faire l’objet de voies de recours. En d’autres termes, la qualitĂ© d’associĂ© peut ĂȘtre revendiquĂ©e tant que le jugement n’est pas irrĂ©vocable. Alors, rĂ©gime sĂ©paratiste ou de communautĂ© ? Dans tous les cas, il semble important de vĂ©rifier les paramĂštres de votre situation patrimoniale avant toute dĂ©marche, afin d’anticiper au mieux les consĂ©quences des apports. Au vu des enjeux, il est toujours possible d’envisager un changement de rĂ©gime matrimonial. S’associer en sociĂ©tĂ© en cas de conclusion d’un PACS deux situations Ă  distinguer CAS 1 Si le PACS a Ă©tĂ© conclu avant le 1er janvier 2007, il est soumis au rĂ©gime de l’indivision, ce qui veut dire que les partenaires possĂšdent des biens propres, mais Ă©galement des biens communs, dits indivis », qui leur appartiennent ensemble. Dans ce cas, un partenaire ne peut apporter un bien indivis » qu’avec l’accord de l’autre, contrairement Ă  un bien propre. Que le bien apportĂ© soit propre ou indivis, les titres de sociĂ©tĂ©s obtenus en Ă©change appartiennent en principe aux deux partenaires, sauf si ceux-ci ont prĂ©cisĂ©, lors de l’apport, qu’ils n’appartiendraient qu’à l’un d’eux. CAS 2 Si le PACS a Ă©tĂ© conclu depuis le 1er janvier 2007, il est soumis au rĂ©gime de la sĂ©paration de biens sauf option pour le rĂ©gime d’indivision. Chaque partenaire reste donc seul propriĂ©taire de ses biens, et peut librement les apporter Ă  une sociĂ©tĂ©, dont il sera seul associĂ©. Effectuer des apports combien ça coĂ»te ? Tout dĂ©pend de la nature des apports. Apport en numĂ©raire = exonĂ©ration Les apports en numĂ©raire sont enregistrĂ©s gratuitement, ce qui signifie qu’un tel apport n’est pas soumis Ă  l’impĂŽt aucun droit d’enregistrement n’est dĂ». Apport en nature variable selon les cas. Les apports en nature, c’est-Ă -dire les apports de biens, peuvent ĂȘtre de trois sortes. CAS 1 Les apports purs et simples » Ce sont ceux effectuĂ©s sans aucune autre rĂ©munĂ©ration en Ă©change que l’octroi des titres de la sociĂ©tĂ©. Ces apports sont en principe exonĂ©rĂ©s d’impĂŽt, sauf dans le cas oĂč l’apport porte sur un immeuble ou des droits immobiliers, sur un fonds de commerce ou un droit au bail et qu’il est fait Ă  une sociĂ©tĂ© soumise Ă  l’IS par un apporteur qui n’est pas lui-mĂȘme soumis Ă  cet impĂŽt. Dans ce cas, l’apport est soumis Ă  un impĂŽt Ă©gal Ă  5 % de la valeur de l’immeuble, ou Ă  3 % de la valeur du fonds de commerce ou du droit au bail pour la fraction de la valeur comprise entre 23 000 euros et 200 000 euros, puis 5 % au-delĂ . L’apporteur, en principe soumis Ă  cet impĂŽt, peut cependant en ĂȘtre exonĂ©rĂ© si les apports sont faits lors de la constitution de la sociĂ©tĂ©, s’il s’engage Ă  conserver les titres reçus en contrepartie de l’apport pendant au moins 3 ans, et s’il s’agit d’immeubles ou de droits immobiliers, ils sont compris dans l’apport de l’ensemble des Ă©lĂ©ments d’actif immobilisĂ©s affectĂ©s Ă  l’activitĂ© professionnelle. CAS 2 Les apports Ă  titre onĂ©reux » Ce sont ceux qui font l’objet d’une rĂ©munĂ©ration ou d’une reprise de passif en plus de la remise de titres de la sociĂ©tĂ©. Cet apport est soumis aux droits d’enregistrement, dont le montant dĂ©pend du bien apportĂ© il est, par exemple, de 5 % en cas d’apport d’immeuble Ă  titre onĂ©reux. CAS 3 Les apports mixtes » Ce sont ceux qui consistent pour partie en un apport pur et simple », et pour partie en un apport Ă  titre onĂ©reux. Dans ce cas, la taxation sera Ă©tablie comme en matiĂšre d’apport pur et simple » pour la fraction de l’apport correspondante, et comme en matiĂšre d’apport Ă  titre onĂ©reux » pour la fraction des biens apportĂ©s Ă  titre onĂ©reux. Les apports en sociĂ©tĂ© sont-ils soumis Ă  TVA ? En principe, les apports en sociĂ©tĂ© ne sont pas soumis Ă  TVA. Par exception, certains peuvent l’ĂȘtre c’est le cas notamment des apports de biens immobiliers neufs ou de terrains Ă  bĂątir rĂ©alisĂ©s par une personne assujettie Ă  TVA. Si la TVA s’applique, l’apport est exonĂ©rĂ© de droits d’enregistrement. Cas particulier des fonds de commerce. L’apport d’un fonds de commerce est en principe dispensĂ© de TVA si l’apport porte sur une universalitĂ© de bien », c’est-Ă -dire sur l’ensemble des Ă©lĂ©ments qui permettent de poursuivre une activitĂ© autonome droit au bail, stocks de marchandises, clientĂšle
. Conclusion Faire des apports, c’est obligatoire lorsque l’on créé une sociĂ©tĂ©. Mais cela pose la question du bien apportĂ©, et de la qualitĂ© d’associĂ© de la sociĂ©tĂ©, avec les consĂ©quences financiĂšres que cela comporte. Faire le point sur votre rĂ©gime matrimonial et sur la fiscalitĂ© applicable Ă  l’opĂ©ration, c’est anticiper utilement ses consĂ©quences et gĂ©rer au mieux ses enjeux. Sources Articles 1832 et suivants du Code Civil apport en capital Articles 809 et suivants du Code GĂ©nĂ©ral des ImpĂŽts droits d’enregistrement en cas d’apports en sociĂ©tĂ© Articles 257 et 257 bis du CGI TVA immobiliĂšre et dispense de TVA en cas d’apport d’un fonds de commerce Loi n° 2014-1545 du 20 dĂ©cembre 2014 relative Ă  la simplification de la vie des entreprises et portant diverses dispositions de simplification et de clarification du droit et des procĂ©dures administratives article 24 Loi n° 2018-1317 du 28 dĂ©cembre 2018 de finances pour 2019 enregistrement gratuit ArrĂȘt de la Cour de Cassation, chambre commerciale, du 14 mai 2013, n° 12-18103 revendication de la qualitĂ© d’associĂ©e par un Ă©poux en instance de divorce 1. LE PROCESSUS DE TRANSFERT 1Qu’est-ce qu’un transfert ? Observons, d’abord, quelques emplois du terme dans le langage courant. On parle, par exemple, de “transfert de propriĂ©tĂ©â€, “transfert de connaissances”, “transfert de valeurs mobiliĂšres” “transfert de marchandises”. Quels sont les points communs Ă  tous ces transferts ? ce sont quatre Ă©lĂ©ments essentiels un contenu, deux acteurs, un rĂ©sultat. LE CONTENU 2Pour qu’il y ait un transfert, il faut que quelque chose soit transfĂ©rĂ©. C’est le contenu et c’est prĂ©cisĂ©ment ce qui dĂ©finit la nature du processus et en dĂ©termine les modalitĂ©s. Il y a des contenus matĂ©riels, divisibles ou pas. La premiĂšre particularitĂ© des transferts de contenus matĂ©riels est qu’ils entraĂźnent immĂ©diatement des modifications chez l’émetteur et chez le rĂ©cepteur, que le contenu soit divisible ou indivisible. En revanche, les transferts de contenus immatĂ©riels entraĂźnent des modifications chez le rĂ©cepteur, alors que la situation de l’émetteur reste inchangĂ©e. C’est le cas des transferts de contenus inĂ©puisables et divisibles “ad infinitum”. Quand les contenus sont immatĂ©riels, il faut, pour pouvoir les transfĂ©rer, qu’il existe un support, c’est-Ă -dire un moyen qui les matĂ©rialise une manifestation de la volontĂ©, dans le cas du transfert d’un droit ; un signifiant pour transfĂ©rer une connaissance, etc. Mais en tout Ă©tat de cause, le support ne devra pas ĂȘtre confondu avec le contenu. 3Ainsi, dans un transfert de technologie, les droits d’utilisation de marques et de brevets, les plans, les dessins et instructions ou l’implantation des usines ne sont que les supports d’une technologie incorporĂ©e. Ils ne sont, au mieux, que les catalyseurs du processus de transfert de technologie. LES ACTEURS 4Qu’il soit matĂ©riel ou immatĂ©riel, tout transfert, exige deux entitĂ©s Ă  l’origine, l’émetteur, celui qui dĂ©tient le contenu dĂšs le dĂ©but du processus, et Ă  la destination, le rĂ©cepteur, celui qui ne dĂ©tenait pas le contenu auparavant, mais qui pourra le dĂ©tenir lorsque le processus sera achevĂ©, mĂȘme si, dans le cas des contenus immatĂ©riels divisibles “ad infinitum”, la situation de l’émetteur soit restĂ©e inchangĂ©e. 5Ainsi, comme le note Boutat 1991 “La technologie est nĂ©gociable Ă  travers un systĂšme d’échange et consommable dans les opĂ©rations productives. ” Ses composantes immatĂ©rielles, informations et savoir faire, ont cependant, Ă  l’inverse des produits marchands ordinaires, la caractĂ©ristique d’ĂȘtre inĂ©puisables elles ne s’éteignent pas Ă  l’usage, mais se dĂ©gradent avec le temps, leur dĂ©valorisation, s’opĂ©rant par oubli ou par obsolescence”. LE RÉSULTAT 6Tout transfert doit entraĂźner des modifications dans la situation du rĂ©cepteur, celles ci le rendant capable de prendre possession du contenu. En tant que processus, le transfert est un ensemble de phĂ©nomĂšnes actifs et organisĂ©s dans le temps, une sĂ©quence d’états d’un systĂšme qui se transforme. Le transfert, se dĂ©roule donc dans le temps ; il est toujours inachevĂ© tant que le rĂ©cepteur n’est pas capable d’accomplir tous les actes concernant la pleine possession du contenu. 7A partir des considĂ©rations prĂ©cĂ©dentes, dĂ©coule logiquement la dĂ©finition le transfert est un processus par lequel la situation d’un rĂ©cepteur est modifiĂ©e en fonction d’un contenu qu’il a reçu d’un Ă©metteur. 8Deux caractĂ©ristiques sont d’une importance fondamentale dans la comprĂ©hension du processus de transfert. La premiĂšre est le dĂ©roulement du processus qui nous conduit Ă  la notion de durĂ©e du transfert durĂ©e variable selon la nature du contenu, les motivations de l’émetteur et la prĂ©paration ou les dispositions du rĂ©cepteur. La seconde est le degrĂ© de changement de la situation du rĂ©cepteur, compte tenu de la nature du contenu degrĂ© de complexitĂ© de la technologie incorporĂ©e. 9Une fois saisie la nature des transferts de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, nous pouvons dĂšs maintenant appliquer ces repĂšres au cas spĂ©cifique et concret du contenu particulier qui nous intĂ©resse, Ă  savoir, celui du transfert de technologie. 2. LE TRANSFERT DE TECHNOLOGIE DÉFINITIONS 10Pour Seurat 1979, “il y a transfert de technologie lorsqu’un groupe d’hommes, en gĂ©nĂ©ral partie d’un organisme, devient effectivement capable d’assumer dans des conditions satisfaisantes, une ou plusieurs fonctions liĂ©es Ă  une technique dĂ©terminĂ©e”. Cette dĂ©finition met l’accent sur le “transfert de savoir-faire technique” et privilĂ©gie la question de la formation car pour qu’il y ait transfert, il suffit qu’un groupe de non initiĂ© soit capable d’assurer une fonction liĂ©e Ă  une technique. Il s’agit ici d’une dĂ©finition restrictive du transfert dans la mesure oĂč elle se limite Ă  la rĂ©alisation des obligations de l’émetteur. 11Selon Drouvot et Duran 1978 “Le transfert de technologie consiste Ă  ne vendre Ă  un pays les moyens de fabriquer un matĂ©riel qu’aprĂšs lui avoir apportĂ© les moyens de l’utiliser, de le commercialiser, d’en tirer profit” Ceci souligne deux points essentiels la finalitĂ© de l’opĂ©ration pour le rĂ©cepteur fabriquer un matĂ©riel, le vendre et faire du profit ; et la coopĂ©ration c’est-Ă -dire l’existence d’avantages mutuels pour les acteurs. Atamer 1980 propose une dĂ©finition de ce concept en relation avec la notion de systĂšme technologique. Pour lui, “un transfert de technologie implique un Ă©change d’informations entre deux entitĂ©s autonomes en fonction d’un contrat dont les objectifs sont la transmission de systĂšmes ou sous systĂšmes technologiques”. 12Le transfert de technologie peut ĂȘtre ainsi apprĂ©hendĂ© en terme de contenus les aspects matĂ©riels et immatĂ©riels qui font l’objet de la transaction, de supports la nature juridique de l’accord contrat de licence, contrat de vente d’un ensemble industriel et d’acteurs motivations et comportements de l’émetteur et du rĂ©cepteur et Ă©ventuellement aide des administrations. Il apparaĂźt toutefois une grande distance entre les dĂ©finitions formulĂ©es par des auteurs prenant le point de vue des Ă©metteurs par exemple Seurat, et des auteurs plus sensibles aux revendications des acquĂ©reurs. 13Ainsi pour Judet et Perrin 1977 la notion de transfert “suggĂšre qu’il y a mouvement, que ça marche, qu’une rĂ©alitĂ© se meut sans obstacles, d’un point haut vers un point bas, du Nord vers le Sud par exemple”. Pour ces auteurs le transfert de technologie est au contraire un processus complexe et Ă©volutif qui dĂ©passe largement les engagements contractuels des partenaires. Ce long processus, a pour but de dĂ©velopper une intelligence collective qui, Ă  partir de diffĂ©rents modes d’apprentissage, permettra de maĂźtriser la technologie incorporĂ©e. 14Le tableau dĂ©fini par Boutat 1991 a le mĂ©rite de regrouper les diverses composantes d’un transfert de technologie en distinguant l’objet du transfert, les moyens du transfert et ses finalitĂ©s le projet. Cette prĂ©sentation constitue un guide de rĂ©flexion sur la nature des contenus Ă  transmettre et sur les diffĂ©rents modes de transmission des connaissances Ă  utiliser. Elle englobe les diffĂ©rents niveaux du processus la conception, l’organisation, l’exĂ©cution et le contrĂŽle des activitĂ©s et intĂšgre des circuits de rĂ©troactions Ă  l’intĂ©rieur du systĂšme et entre celui-ci et l’environnement technique, Ă©conomique, social, politique. TABLEAU LES PRINCIPALES COMPOSANTES DU PROCES DE TRANSFERT TECHNOLOGIQUE 3. MODALITÉS DE CHOIX DE PARTENAIRE ET DE TECHNOLOGIE 15Les choix du partenaire Ă©tranger et du type de technologie Ă  acquĂ©rir devraient constituer des dĂ©cisions stratĂ©giques pour les entreprises des pays en voie de dĂ©veloppement, car ils dĂ©terminent les rĂ©sultats du transfert de technologie. OCDE, 1974. En fait, ces choix ne sont, au sens de Mintzberg 1976 que des “dĂ©cisions non structurĂ©es” car ils sont souvent effectuĂ©s aprĂšs une sĂ©rie de tĂątonnements et gĂ©nĂ©ralement d’une façon peu rationnelle. UNE NÉGOCIATION INÉGALE 16Au delĂ  du problĂšme du choix, la faiblesse du pouvoir de nĂ©gociation du rĂ©cepteur constitue un handicap important dans le mode d’acquisition de technologie des entreprises des pays en voie de dĂ©veloppement. PVD. Deux raisons principales expliquent cette situation d’infĂ©rioritĂ© du rĂ©cepteur Le frĂ©quent manque d’information des PVD sur les termes et les conditions de contrats. “Le degrĂ© de disponibilitĂ© de l’information dĂ©terminera la stratĂ©gie de nĂ©gociation avec des conditions maximales et minimales, et spĂ©cifiera les domaines oĂč l’autre partie est le plus vraisemblablement disposĂ©e Ă  cĂ©der” Vaitsos, 1972. Le manque de compĂ©tence technique et d’informations techniques des rĂ©cepteurs pour dĂ©finir la technologie prĂ©cise qu’ils recherchent et un manque d’informations suffisantes sur les technologies disponibles. 17Compte tenu de ces handicaps, les rĂ©cepteurs sont souvent obligĂ©s d’accepter certaines formes et conditions exigĂ©es par les Ă©metteurs de technologie. En fait, les formes et les conditions de transferts varient en gĂ©nĂ©ral suivant les pays et les secteurs industriels, suivant la nature des marchĂ©s, suivant les stratĂ©gies adoptĂ©es par les entreprises ou les gouvernements Ă  l’égard du fournisseur. Dans le processus de nĂ©gociation qu’un rĂ©cepteur engage avec un partenaire Ă©tranger il est intĂ©ressant d’identifier quels sont les Ă©lĂ©ments privilĂ©giĂ©s par l’acquĂ©reur. Les aspects technologiques sont-ils dĂ©terminants ou au contraire sont ils estimĂ©s secondaires par rapport Ă  d’autres prĂ©occupations de nature commerciale ou financiĂšre ? LES CRITERES DE CHOIX DE TECHNOLOGIE ET DE PARTENAIRE 18Selon Atamer 1980 les critĂšres du choix de la technologie et du partenaire peuvent ĂȘtre regroupĂ©s en sept groupes. Les critĂšres subjectifs Ils portent sur le choix du partenaire plutĂŽt que sur la technologie. Atamer qualifie de subjectif les critĂšres basĂ©s sur la perception que l’on a du pays ou d’une entreprise, sur une bonne connaissance de la langue d’un pays par les dĂ©cideurs, sur la sympathie Ă©prouvĂ©e envers une entreprise fournisseur habituel et sur le choix de la technologie la plus avancĂ©e pour des raisons de prestige et non pour des raisons objectives. Les critĂšres de minimisation des risques et/ou de sĂ©curitĂ© Ce type de choix est souvent effectuĂ© par des entreprises qui n’ont qu’une faible expĂ©rience industrielle. Le transfert mimĂ©tique, l’initiative abandonnĂ©e Ă  un partenaire “bien connu” donnent l’illusion que tout marchera bien, et qu’il sera possible de dĂ©gager un profit jugĂ© satisfaisant une fois l’unitĂ© productive rĂ©alisĂ©e. Les critĂšres financiers Dans des pays endettĂ©s, la raretĂ© des devises amĂšne les entreprises Ă  affronter de fortes contraintes financiĂšres. Le transfert devient alors liĂ© aux possibilitĂ©s d’obtention de crĂ©dit acheteurs Ă  des taux attrayants. Les critĂšres liĂ©s Ă  la commercialisation Les exigences d’un marchĂ© dĂ©jĂ  satisfait par l’importation ou par la concurrence locale sont ici considĂ©rĂ©es. L’objectif peut ĂȘtre aussi de satisfaire une demande extĂ©rieure au pays. Ces critĂšres peuvent porter sur les spĂ©cifications du produit, sur la marque, voire sur le prix du produit Ă  fabriquer. Les Ă©lĂ©ments de “technologie du produit” et de marketing sont privilĂ©giĂ©s. Ils pourront justifier le choix d’un partenaire ayant dĂ©jĂ  acquis une forte notoriĂ©tĂ© sur le marchĂ© local. Les critĂšres d’offres technologiques. Ils correspondent aux aspects technologiques offerts par l’émetteur, Ă  savoir la capacitĂ© de formalisation technologique, ses rĂ©alisations antĂ©rieures de transfert, les services offerts pour la formation et la possibilitĂ© de bĂ©nĂ©ficier des activitĂ©s de recherche et dĂ©veloppement de l’émetteur pendant la durĂ©e du contrat. Les critĂšres liĂ©s au systĂšme de production. Ces critĂšres portent sur les caractĂ©ristiques physiques de la production, les facteurs de technologie de production priment ici sur les facteurs liĂ©s Ă  l’image et Ă  la qualitĂ© de l’émetteur. La taille de l’unitĂ©, son degrĂ© d’intensitĂ© capitalistique, les procĂ©dĂ©s utilisĂ©s sont des Ă©lĂ©ments appartenant Ă  cette prĂ©occupation. Les critĂšres de responsabilitĂ© nationale et d’autonomie technologique de l’entreprise. Ils sont envisagĂ©s par des rĂ©cepteurs qui cherchent Ă  accroĂźtre leur autonomie par rapport aux Ă©metteurs Ă©trangers, parfois dans le cadre d’une politique industrielle cas des entreprises publiques. Ils sont sensibles Ă  certains problĂšmes Ă©conomiques et sociaux tels que l’emploi, le dĂ©ficit de la balance des paiements, la nĂ©cessitĂ© d’assurer un dĂ©veloppement industriel sur des bases nationales. L’importance relative accordĂ©e Ă  ces diffĂ©rents critĂšres influence les rĂ©sultats d’un transfert de technologie car elle est caractĂ©ristique de la volontĂ© des dirigeants de l’entreprise rĂ©ceptrice de vouloir, rĂ©ellement ou non, mettre en Ɠuvre un ensemble d’actions destinĂ©es Ă  faciliter l’assimilation d’un savoir faire technologique. 4. LE TRANSFERT TECHNOLOGIQUE UNE RELATION DE TYPE “ CONFLIT-COOPÉRATION ” 19Le transfert de technologie n’a de sens que par rapport aux objectifs et stratĂ©gies du rĂ©cepteur et de l’émetteur. Le transfert de technologie engendre des Ă©changes de systĂšmes technologiques mais ni les communications entre les acteurs, ni les Ă©changes marchands ne suffisent, Ă  eux seuls, pour permettre au rĂ©cepteur d’avoir la possession des systĂšmes. Comme nous l’avons notĂ©, l’acquisition de la technologie doit se faire par un processus d’apprentissage et une coopĂ©ration parfaite entre l’émetteur et le rĂ©cepteur de la technologie. Mais souvent “l’émetteur, pour contrĂŽler, pour rĂ©guler le processus dans le sens de ses intĂ©rĂȘts, essayera de limiter le processus d’apprentissage du rĂ©cepteur dans les sous-systĂšmes les “moins nobles” du systĂšme technologique” Atamer, 1980. 20De mĂȘme, au niveau macro-Ă©conomique et pour un pays donnĂ©, l’objectif ultime de transfert de technologie peut ĂȘtre d’acquĂ©rir la capacitĂ© de contrĂŽler le coeur de la technologie d’un domaine donnĂ©, afin de s’assurer une indĂ©pendance Ă©conomique, de gagner en pouvoir de nĂ©gociation et d’acquĂ©rir un bon niveau de compĂ©titivitĂ© internationale. 21“Pour un Ă©metteur de technologie, l’objectif ultime est de conserver le plus longtemps possible l’avantage concurrentiel qui assure sa viabilitĂ© Ă  long terme”. Cette citation de Lasserre 1980 dĂ©voile deux objectifs diffĂ©rents qui dĂ©finissent des stratĂ©gies non superposables. Les intĂ©rĂȘts des deux parties ne sont pas toujours rĂ©ciproques et le transfert de technologie n’est donc pas une coopĂ©ration pure, il implique des relations plus ou moins conflictuelles. Pour Dawson 1987, les motivations de l’industrie privĂ©e Ă  transfĂ©rer une technologie sont de nature diverse et peuvent comprendre la stimulation de la croissance de nouveaux marchĂ©s, l’accĂšs Ă  des matiĂšres premiĂšres stratĂ©giques, la protection de certains investissements, des impĂ©ratifs moraux et des changements dans la rĂ©partition des pouvoirs dans le monde. 22Divers auteurs ont analysĂ© cette relation conflit-coopĂ©ration dans l’espace du transfert de technologie. Gonod 1976 l’a dĂ©fini en reprenant l’approche de Perroux 1973. Dans cette perspective, la relation de conflit coopĂ©ration signifie des intĂ©rĂȘts plus ou moins convergents ; la volontĂ© pour les deux parties d’aboutir Ă  un rĂ©sultat pour l’obtention duquel les actions de l’une et l’autre sont indispensables ; la prĂ©sence de “rĂšgles du jeu” et d’éventuelles diffĂ©rences d’efficacitĂ© entre les partenaires. 5. LES TYPES D’ACTEURS ET LA CULTURE DES RÉCEPTEURS LES FLUX D’INVENTIONS ENTRE FIRMES 23Ainsi que le mentionne Courtial 1990, Pavitt suggĂšre un modĂšle des flux d’inventions entre firme Ă  partir d’une distinction entre quatre types d’entreprises les Ă©quipementiers PME, qui font des innovations de produits, les grandes entreprises dont l’activitĂ© repose sur la science RhĂŽne Poulenc, Thomson,
 et qui font des innovations de procĂ©dĂ©s, les entreprises fabricant des biens de consommation classiques Renault, PSA,
 et les entreprises non innovantes qui consomment les innovations des autres. 24“Ce modĂšle montre que la recherche acadĂ©mique conduit Ă  de nombreuses innovations de produit dont bĂ©nĂ©ficient directement les trĂšs grandes firmes qui les rĂ©percutent Ă  leur tour, tout en bĂ©nĂ©ficiant des innovations des Ă©quipementiers. Autrement dit, l’innovation circule de façon trĂšs diffĂ©rente selon le type d’entreprise et ce modĂšle suggĂšre quatre catĂ©gories de firme structurellement diffĂ©rentes Ă  cet Ă©gard”. LES ACTEURS PRINCIPAUX DANS UN PROCESSUS DE TRANSFERT DE TECHNOLOGIE 25Les deux acteurs principaux sont gĂ©nĂ©ralement deux entreprises L’émetteur une entreprise ayant acquis un niveau de maĂźtrise technique supĂ©rieur, dite “de rĂ©fĂ©rence”, disposĂ©e Ă  jouer, le rĂŽle d’émetteur ou de bailleur de maĂźtrise technique. Le rĂ©cepteur une entreprise souhaitant accĂ©der Ă  un certain niveau de maĂźtrise technique. TABLEAU LE MODELE DE PAVITT 1984 LES ACTEURS SECONDAIRES 1 Pour plus de dĂ©tails sur les diffĂ©rents partenaires d’un contrat, Cf. Verna & Drouvot, 1993 26Il faut cependant souligner que le degrĂ© de complexitĂ© du processus de transfert, ainsi que la nature de la technologie en tant qu’ensemble d’élĂ©ments diversifiĂ©s peuvent faire intervenir dans le cadre de ces opĂ©rations une diversitĂ© d’acteurs1. Ainsi, sont susceptibles d’intervenir les conseils en transfert de technologie avec des Ă©quipes d’experts, des concepteurs et metteurs en Ɠuvre d’un systĂšme de transfert adaptĂ© ; les firmes d’ingĂ©nierie, capables d’étudier et de rĂ©aliser une installation industrielle adaptĂ©e Ă  un ensemble de contraintes locales ; les ensembliers, aptes Ă  assumer la responsabilitĂ© globale d’une rĂ©alisation industrielle2 ; un ou plusieurs bailleurs de licences ; divers constructeurs et entrepreneurs, pouvant appartenir Ă  l’un ou l’autre des deux milieux Ă©metteur et rĂ©cepteur ; divers Ă©tablissements d’enseignement appartenant Ă  l’un ou Ă  l’autre des milieux Ă©metteur et rĂ©cepteur3. QUI SONT LES RÉCEPTEURS ? 27Les rĂ©cepteurs impliquĂ©s dans une opĂ©ration d’acquisition technologique peuvent ĂȘtre aussi diffĂ©rents que un individu possĂ©dant un capital important pour investir dans l’industrie ; un groupe financier qui voit une possibilitĂ© de participer Ă  une activitĂ© industrielle rentable ; un importateur distributeur du produit faisant l’objet du transfert de technologie ; un commerçant, propriĂ©taire foncier ou un bailleur de fonds qui n’a pas de rapport avec la distribution du produit ; une entreprise publique ; une entreprise privĂ©e commerciale ou industrielle ; une sociĂ©tĂ© d’ingĂ©nierie qui a acquis une expĂ©rience dans le domaine. 4 Cf. aussi Kedia & Bhagat, 1988 28En nous rĂ©fĂ©rant aux travaux de Kim 1980, nous pouvons regrouper ces diffĂ©rents rĂ©cepteurs selon leur culture4 29Culture commerçante Les dĂ©cideurs sont surtout prĂ©occupĂ©s par la rĂ©solution de problĂšmes commerciaux. La production n’est qu’un accessoire ou une nĂ©cessitĂ© imposĂ©e par l’État dans le cadre d’une politique de substitution Ă  l’importation. 30Culture de montage Ce type de sociĂ©tĂ© prĂ©sente certaines caractĂ©ristiques de la culture industrielle, mais elle se limite Ă  des sous-systĂšmes de production de type assemblage. L’approche des problĂšmes de production reste secondaire. 31Culture industrielle Elle est issue d’une stratĂ©gie qui s’exprime en termes de couple produit-marchĂ©, basĂ©e sur des avantages distinctifs provenant du systĂšme de production. Les dirigeants ont gĂ©nĂ©ralement une formation scientifique ingĂ©nieurs ou une longue expĂ©rience industrielle. 32Atamer 1980 a repris cette typologie pour Ă©tudier le processus d’acquisition technologique de 22 entreprises turques. A ces trois catĂ©gories, il a ajoutĂ© le cas particulier des entreprises publiques. L’enquĂȘte a permis de constater que les entreprises dotĂ©es d’une culture industrielle et les entreprises publiques pratiquaient une politique de dĂ©globalisation du “paquet technologique”, mettaient en oeuvre une politique active pour assimiler les technologies importĂ©es et s’engageaient dans des contrats de cession de licence ou de know-how. Par contre, les entreprises dotĂ©es d’une culture commerçante ou de montage possĂ©daient beaucoup moins d’informations sur les systĂšmes technologiques disponibles et sur les fournisseurs potentiels. Dans le choix des partenaires Ă©trangers, ils privilĂ©giaient des facteurs commerciaux et financiers aux dĂ©triments des aspects technologiques et ils ne mettaient pas en oeuvre une politique intĂ©grĂ©e destinĂ©e Ă  incorporer rĂ©ellement les technologies importĂ©es. COMMENT NÉGOCIE-T-ON ? 33Ongkawitshuweit 1983 dans une recherche concernant un Ă©chantillon d’entreprises thaĂŻlandaises en activitĂ© dans l’industrie chimique et pĂ©trochimique, conclut que les nĂ©gociations des contrats de joint-ventures ont portĂ© essentiellement sur les aspects financiers et le marketing prix, marque et que les questions concernant la technique Ă©taient trĂšs peu discutĂ©es. L’auteur explique cette situation par l’incapacitĂ© du rĂ©cepteur d’aborder les problĂšmes technologiques par manque d’informations et de compĂ©tences. 34En partant d’une problĂ©matique voisine, Araujo 1981 a Ă©tudiĂ© les modalitĂ©s d’acquisition technologique de 21 entreprises de l’industrie textile du Nordeste brĂ©silien. Les critĂšres les plus frĂ©quemment citĂ©s dans le choix des technologies importĂ©es Ă©taient par ordre dĂ©croissant le rapport qualitĂ© prix 100 % des cas ; les facilitĂ©s de paiement 71 % des cas ; l’image de marque du fabricant 51 % des cas ; les relations antĂ©rieures avec le fournisseurs 38 % des cas et les dĂ©lais de livraison 24 % des cas. Aucune entreprise de l’échantillon n’a manifestĂ© son intention d’acquĂ©rir des technologies dans le cadre d’une politique de dĂ©veloppement de ses propres capacitĂ©s technologiques ou avec l’intention de participer Ă  l’essor de technologies nationales. 35Toujours au BrĂ©sil, mais dans le secteur de l’industrie pĂ©trochimique, Paranhos 1983 s’est intĂ©ressĂ© Ă  une vingtaine de joint-ventures conçus selon le modĂšle tripartite un partenaire national public, un partenaire national privĂ©, un partenaire Ă©tranger et situĂ©es sur le pĂŽle de Camaçari Nordeste du BrĂ©sil. En reprenant la typologie en terme de culture industrielle, de montage ou commerçante, l’auteur constate que les relations de type “conflit coopĂ©ration” et les cas de rupture apparaissent surtout dans le contexte d’une coopĂ©ration technologique, c’est-Ă -dire dans les cas oĂč les partenaires nationaux, dotĂ©s d’une culture industrielle, attachent une importance primordiale Ă  la maĂźtrise de la technologie cĂ©dĂ©e. 36Et parmi ces entreprises, Paranhos a constatĂ© combien le temps Ă©tait une variable indispensable Ă  prendre en compte pour mesurer l’évolution vers un dĂ©veloppement technologique plus auto-centrĂ©. MĂȘme avec un groupe d’ingĂ©nieurs nationaux compĂ©tents, il faut un long processus d’apprentissage avant que puisse ĂȘtre effectivement bien connue la technologie transfĂ©rĂ©e et que se rĂ©alise des adaptations de la filiĂšre de production. Enfin, Paranhos remarque qu’au delĂ  des accords contractuels, le comportement plus ou moins coopĂ©ratif des ingĂ©nieurs et techniciens Ă©trangers en activitĂ© sur le site est dĂ©terminant pour faciliter cet apprentissage. Dans certains cas, il a constatĂ© combien pouvait ĂȘtre utile la communication informelle de certaines informations par ceux-ci et dans d’autres cas, comment la position clĂ© de quelques cadres Ă©trangers dans l’entreprise a rĂ©ellement constituĂ© un facteur de blocage. 37AprĂšs cette brĂšve prĂ©sentation de recherches concernant la politique d’acquisition technologique d’entreprises de pays en voie d’industrialisation, nous pouvons conclure que le rĂ©cepteur, s’il est soucieux d’assimiler les technologies importĂ©es, doit avoir un comportement actif. En fait, l’acheteur achĂšte seulement un potentiel technologique et ce potentiel ne pourra ĂȘtre valorisĂ© que dans le cadre d’une politique de dĂ©veloppement technologique destinĂ©e Ă  promouvoir des capacitĂ©s d’ingĂ©nierie au sein de l’entreprise rĂ©ceptrice. L’existence de motivations dans les entreprises rĂ©ceptrices pour assimiler et dĂ©velopper des connaissances technologiques est donc conditionnĂ©e par la culture commerçante ou industrielle des dirigeants. 38Dans le contexte des pays Ă©tudiĂ©s Turquie, ThaĂŻlande, BrĂ©sil, il est frĂ©quemment apparu que les entreprises locales ne prennent pas suffisamment en compte les aspects technologiques lorsqu’ils nĂ©gocient une opĂ©ration d’acquisition technologique. Les critĂšres de choix sont essentiellement de nature financiĂšre ou commerciale et cet aspect dĂ©note l’absence d’une vĂ©ritable culture industrielle chez ces entrepreneurs peu sensibilisĂ©s par la nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper leurs propres compĂ©tences technologiques. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e sur 393 entreprises australiennes manufactures, mines et construction montre que 59 % de celles dĂ©tenues par des propriĂ©taires Ă©trangers ont accĂšs Ă  un savoir-faire technologique Ă©tranger contre 23 % seulement des entreprises purement australiennes. Parry, 1988. 39L’analyse de six cas de sociĂ©tĂ©s mixtes en CorĂ©e du Sud par Yong et Lasserre 1982 aboutit Ă  la conclusion suivante “D’un cĂŽtĂ©, quatre firmes ayant Ă©tabli des relations de client Ă  fournisseur avec leur partenaire, n’ayant pas dĂ©veloppĂ© un effort interne de recherche et dĂ©veloppement ; de l’autre cĂŽtĂ©, deux sociĂ©tĂ©s ayant Ă©tabli des relations complexes avec leur partenaire, et complĂ©tant leurs acquisitions par un effort interne de recherche et dĂ©veloppement jetant ainsi la base d’un dĂ©veloppement autonome. L’acquisition de technologie ne peut se concevoir que comme un relais pour la sociĂ©tĂ© locale ainsi d’ailleurs que pour la sociĂ©tĂ© Ă©trangĂšre”. 40Il convient ainsi d’envisager les rapports Ă©tablis entre un fournisseur Ă©tranger de technologie et un acquĂ©reur local dans une perspective dynamique, et comme Atamer ou Paranhos l’ont constatĂ©, certaines entreprises peuvent entreprendre un processus d’apprentissage qui les font Ă©voluer d’une culture commerçante vers une culture industrielle. Au cours de ces Ă©tapes d’acquisition de connaissances, le rĂ©cepteur peut ainsi changer d’objectifs et s’intĂ©resser Ă  assimiler les aspects les plus stratĂ©giques des technologies importĂ©es. Plus intĂ©ressĂ© par la production et davantage motivĂ© pour dĂ©globaliser les paquets technologiques achetĂ©s, l’entrepreneur local peut entrer en conflit avec un fournisseur Ă©tranger rĂ©ticent Ă  transfĂ©rer l’intĂ©gralitĂ© du savoir-faire. Atamer en Turquie, et Paranhos au BrĂ©sil ont identifiĂ©s des situations de rupture liĂ©es Ă  l’évolution de la culture du rĂ©cepteur, ces conflits ont dĂ©bouchĂ©s sur des changements de partenaire au profit d’un nouvel Ă©metteur ayant un rĂŽle plus secondaire sur le marchĂ© et par lĂ  mĂȘme, plus disposĂ© Ă  accepter les nouvelles revendications du rĂ©cepteur. 41Quoiqu’il en soit, les diverses recherches que nous avons citĂ©es aboutissent Ă  la conclusion qu’en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les entreprises ne consacrent pas assez de temps et d’efforts Ă  bien connaĂźtre les caractĂ©ristiques et les objectifs de leur futur partenaire. 42Pour pallier cette insuffisance, Lasserre propose une dĂ©marche afin d’analyser la compatibilitĂ© des motivations et des ressources du fournisseur et de l’acquĂ©reur. Il suggĂšre aussi une liste de questions permettant d’évaluer la stratĂ©gie et les capacitĂ©s d’un Ă©ventuel partenaire Ă©tranger, tableaux et Ces Ă©lĂ©ments sont Ă  prendre en compte tout au long du processus de nĂ©gociation. 6. LES DIFFÉRENTES TYPES DE CONTRATS DE TRANSFERT DE TECHNOLOGIE 5 Gonod P. “MatĂ©riaux pour de nouvelles politiques du transfert technologique” in Kahn, 1977 43Le transfert de technologie est caractĂ©risĂ© par des relations contractuelles complexes et diffĂ©renciĂ©es. Le contrat, qui formalise l’action future et les volontĂ©s des agents en jeu, est le cadre dans lequel s’insĂšre le transfert de technologie. L’analyse des contrats peut ĂȘtre faite en examinant les clauses restrictives et leur impact sur le dĂ©veloppement de la sociĂ©tĂ© et du pays d’accueil. Cette analyse, utile pour dĂ©terminer un cadre juridique prohibant ces clauses “abusives” est dans son ensemble trĂšs dĂ©fensive, puisqu’elle ne s’intĂ©resse qu’aux aspects nĂ©gatifs des clauses, sans observer le transfert de technologie en lui-mĂȘme5. 6 in Barkat, 1980 44D’autres approches comparent les contacts directs entre experts, entre entreprises, stages, confĂ©rences et les contacts indirects, oĂč une entreprise du pays Ă©metteur transmet Ă  des fournisseurs individuels des connaissances techniques par la crĂ©ation d’une filiale, d’une joint-venture, ou la vente d’un projet industriel. Cooper 19716 note que les rares informations disponibles indiquent que les transferts directs sont limitĂ©s. 45Nous prĂ©sentons ci-dessous la typologie dĂ©veloppĂ©e par Kahn 1977 et qui regroupe “les processus d’acquisition de la technologie autour de deux figures contractuelles principales dont l’histoire et les techniques juridiques utilisĂ©es sont trĂšs diffĂ©rentes”. Il s’agit d’une part des contrats d’investissement direct et contrats dĂ©rivĂ©s et d’autre part des contrats de vente de projets industriels, des biens d’équipement et contrats dĂ©rivĂ©s. LES CONTRATS D’INVESTISSEMENT DIRECT LE CONTRAT D’INVESTISSEMENT DIRECT PAR CRÉATION DE FILIALES 46Dans ce genre de contrat, l’investisseur Ă©tranger contrĂŽle Ă  100 % la filiale installĂ©e Ă  l’étranger. Cette modalitĂ© de transfert est plutĂŽt un transfert de technologie entre la sociĂ©tĂ© mĂšre Ă©trangĂšre et sa filiale. Vis-Ă -vis du pays hĂŽte, les engagements de l’investisseur s’expriment dans la rĂ©alisation de l’investissement lui-mĂȘme, la formation d’une main-d’oeuvre locale surtout de bas niveau, l’emploi de cadres locaux. Pour le pays de rĂ©ception, il faut souligner que le transfert de technologie est exclu. Comme la sociĂ©tĂ© mĂšre conserve un contrĂŽle total sur sa filiale, les transferts de connaissances ne font l’objet d’aucune diffusion dans l’environnement local, sauf Ă©ventuellement dans le cas oĂč les salariĂ©s de cette filiale changent d’emploi et appliquent dans d’autres entreprises du pays, le savoir faire qu’ils ont acquis. TABLEAU ÉVALUATION PRÉALABLE D’UN PROJET D’ASSOCIATION POUR UN TT TABLEAU QUESTIONS À SE POSER POUR ÉVALUER UN PARTENAIRE ÉTRANGER POTENTIEL DANS UN ACCORD DE TRANSFERT DE TECHNOLOGIE 7 Essentiellement dans les “parcs industriels” de Ciudad Juarez, Nuevo Laredo, Matamoros, Mexicali e ... 47Un bon exemple est celui des “maquiladoras”, ces centres manufacturiers appartenant Ă  des entreprises amĂ©ricaines qui, dans le cadre d’un programme gouvernemental mexicain soutenu par le gouvernement US, le B P. Border Industrialization Program ont dĂ©localisĂ© une partie de leur production au Mexique7 pour profiter d’une main-d’oeuvre moins chĂšre. MalgrĂ© les plaintes de certains membres du congrĂšs US qui considĂšrent le B P. comme un “tueur d’emplois”, ce programme a permis une stabilisation de la main d’oeuvre Ă  la frontiĂšre et les infusions de technologie et de capitaux US ont fini par donner Ă  la rĂ©gion frontaliĂšre une assise technologique lui permettant de gĂ©nĂ©rer son propre dĂ©veloppement. Schwartz, 1987. LE CONTRAT D’INVESTISSEMENT DIRECT PAR JOINT-VENTURES 48La joint-venture est une forme d’investissement direct des firmes multinationales. C’est un principal dĂ©rivĂ© de l’investissement direct qui correspond Ă  des amĂ©nagements de ce dernier en raison de l’évolution internationale. A noter que pour les pays en voie de dĂ©veloppement, ce n’est pas l’ensemble de la technologie maĂźtrisĂ©e par le partenaire Ă©tranger qui est concernĂ©e, mais seulement les Ă©lĂ©ments mis au service de la joint-venture et dont les aspects particuliers sont dĂ©finis clairement par les accords entre les partenaires. “Tout accord technique autre que celui dĂ©crit par les accords fera l’objet de contrats nĂ©gociĂ©s entre le partenaire Ă©tranger et la joint-venture” Kahn, 1977. 8 DĂ©nomination des pays Ă©ligibles au Fonds europĂ©en de dĂ©veloppement et signifiant Afrique-CaraĂŻbes- ... 49Dans le cas de cette forme de sociĂ©tĂ©, comme nous l’avons dĂ©jĂ  mentionnĂ©, le partenaire Ă©tranger est choisi en raison de ses capitaux, de sa compĂ©tence technique, de sa capacitĂ© Ă  construire et Ă  faire fonctionner la joint-venture ou de son aptitude Ă  commercialiser le produit. Les joint-ventures se sont dĂ©veloppĂ©s depuis une vingtaine d’annĂ©es, Ă  la fois dans les pays dĂ©veloppĂ©s Ă  Ă©conomie de marchĂ©, dans les pays de l’Europe de l’Est dans le cadre de leurs politiques de libĂ©ration des Ă©changes, en Chine et dans les nouveaux pays industriels. Ils ont Ă©galement constituĂ© une rĂ©ponse Ă  la baisse des investissements français en Afrique. De 1972 Ă  1988, 400 projets de sociĂ©tĂ©s mixtes furent signĂ©s dans les pays ACP8 par des industriels français. Certaines sociĂ©tĂ©s, malgrĂ© leur politique traditionnelle d’investissements Ă  l’étranger basĂ©e sur la crĂ©ation de filiales contrĂŽlĂ©es Ă  100 %, furent contraintes d’opter pour ce mode de prĂ©sence Michelin en CorĂ©e et en ThaĂŻlande, IBM en Argentine et au BrĂ©sil
. 9 en anglais adventure 10 Source “La joint venture”, MOCI, 25 janvier 88 50La joint venture implique une association avec un partenaire Ă©tranger et la mise en commun des moyens et des risques9. C’est un “mariage” qui confĂšre un Ă©gal accĂšs aux dĂ©cisions ; le principe de la paritĂ© prĂ©valant sur la rĂšgle de la majoritĂ©10. Selon Harrigan 1985, lors de la crĂ©ation d’une sociĂ©tĂ© conjointe on n’accorde pas assez d’attention Ă  la question de savoir comment les relations entre les partenaires peuvent ĂȘtre organisĂ©es. En fait, la participation rĂ©elle du partenaire local dĂ©pend de la culture des dirigeants. Si l’entreprise dans le pays d’accueil est dirigĂ©e par des financiers ou des commerciaux peu soucieux de dĂ©velopper des compĂ©tences technologiques, la joint venture risque de n’ĂȘtre qu’une “filiale dĂ©guisĂ©e” contrĂŽlĂ©e de fait par le partenaire Ă©tranger. L’assouplissement d’une politique systĂ©matique de crĂ©ation de sociĂ©tĂ©s conjointes par exemple au Maroc Ă  l’époque de la marocanisation provient de cette prise de conscience chez les responsables politiques qu’une participation au capital n’est pas une condition suffisante Ă  un transfert rĂ©el de technologie. 51Inversement, certains États, qui dans des secteurs considĂ©rĂ©s comme stratĂ©giques, ont dĂ©cidĂ©s de dĂ©velopper une technologie nationale, ont prĂ©fĂ©rĂ© promouvoir une industrie Ă  partir d’entreprises Ă  capitaux intĂ©gralement nationaux. La fabrication de produits nationaux Ă  partir d’une politique d’imitation des produits Ă©trangers Ă©tant difficilement concevable dans une sociĂ©tĂ© conjointe associant un industriel local et un producteur Ă©tranger Drouvot & Ruiz, 1989. 52Selon Harrigan 1986, la forte progression aux États-Unis du nombre de joint-ventures des annĂ©es 1970, s’explique par divers facteurs La dĂ©rĂšglementation Ă©conomique Des entreprises soucieuses d’accĂ©der rapidement Ă  un marchĂ© vont perturber le jeu concurrentiel en s’associant avec des industriels prĂ©sents dans ce domaine d’activitĂ©. Les changements technologiques rapides Les produits Ă  haute technologie peuvent nĂ©cessiter une pĂ©nĂ©tration rapide des marchĂ©s, et les risques d’obsolescence et de copiage ne permettent pas toujours Ă  une entreprise innovatrice de crĂ©er son propre rĂ©seau de distribution. Cette contrainte de temps justifie alors une association avec une firme qui contrĂŽle des circuits de vente. Par ailleurs, si l’innovation technologique devient, dans de nombreux secteurs, l’avantage compĂ©titif clĂ©, les alĂ©as affĂ©rents aux activitĂ©s de recherche et des coĂ»ts trĂšs Ă©levĂ©s en recherche et dĂ©veloppement peuvent justifier une stratĂ©gie de coopĂ©ration avec un concurrent ou une sociĂ©tĂ© apportant une complĂ©mentaritĂ© technologique client, fournisseur, etc.. Les besoins en capital Dans les secteurs trĂšs capitalistiques, les investissements nĂ©cessaires pour rĂ©aliser des unitĂ©s de production peuvent ĂȘtre trĂšs importants pĂ©trochimie et les facteurs d’économie d’échelle nĂ©cessitent que les sociĂ©tĂ©s de taille moyenne s’associent dans des projets ayant une dimension suffisante pour garantir la rentabilitĂ© de l’investissement. Les barriĂšres institutionnelles Ă  l’entrĂ©e Comme nous l’évoquerons dans le cas des pays soucieux de promouvoir une industrie sur des bases nationales, la crĂ©ation de joint-ventures peut ĂȘtre une contrainte imposĂ©e par des gouvernements. Cette politique pouvant concerner un nombre plus ou moins important de secteurs industriels matĂ©riel militaire aux États-Unis. Le cas particulier des industries en maturitĂ© sur des marchĂ©s en phase de maturitĂ©, les firmes concurrentes peuvent dĂ©cider de rĂ©aliser entre elles des sociĂ©tĂ©s mixtes afin de rĂ©duire en commun des capacitĂ©s de production excĂ©dentaires ou de revitaliser la structure industrielle par des investissements conjoints. Dans une perspective voisine, la raretĂ© accrue des ressources disponibles dans une industrie est un facteur incitatif Ă  la mise en oeuvre de stratĂ©gies d’alliances. Celles-ci permettent d’éviter les risques d’une concurrence ruineuse ou de garantir des sources d’approvisionnement. 53L’énumĂ©ration de ces divers facteurs, qui justifient le choix d’une stratĂ©gie conjointe, fait apparaĂźtre que cette option s’impose en fonction de diffĂ©rentes contraintes contraintes liĂ©es Ă  des insuffisances de capacitĂ©s et de ressources, contraintes externes issues de l’environnement concurrentiel ou institutionnel. Dans un secteur industriel donnĂ©, ces contraintes constituent des limites qui empĂȘchent le dĂ©veloppement d’une firme par l’emploi exclusif de ses propres moyens. Ainsi, une joint venture est-elle constituĂ©e lorsque des sociĂ©tĂ©s ne peuvent pas ou ne veulent pas atteindre seules des objectifs Ă©conomiques. L’incapacitĂ© peut provenir de difficultĂ©s financiĂšres, technologiques, commerciales ou institutionnelles. LA VENTE DE PROJETS INDUSTRIELS, DES BIENS D’ÉQUIPEMENTS ET CONTRATS DÉRIVÉS. 54Le transfert de technologie se produit par l’intermĂ©diaire des diffĂ©rents accords passĂ©s sous forme de contrats entre l’émetteur et le rĂ©cepteur. Weisz, 1985. LA CESSION DE LICENCE 11 Le brevet est le systĂšme lĂ©gal qui revient Ă  accorder au propriĂ©taire d’une invention le droit exc ... 55Il faut dĂ©finir tout d’abord la notion de licence. Il s’agit “d’un contrat par lequel le concessionnaire obtient le droit de fabriquer et de vendre certains produits en utilisant des inventions, des procĂ©dĂ©s, des techniques et d’autres droits de propriĂ©tĂ© appartenant au titulaire de brevets” ONUDI, 197411. Le contrat de licence peut Ă©galement ĂȘtre accompagnĂ© de droits Ă  l’utilisation de marques de fabrique ou de commerce, de dessins ou modĂšles industriels, du savoir-faire, de la formation technique ou d’autres Ă©lĂ©ments liĂ©s au transfert de technologie. LA VENTE DE PROJETS INDUSTRIELS 56La vente de projets industriels a connu une progression spectaculaire lorsque certains pays en voie de dĂ©veloppement ont bĂ©nĂ©ficiĂ©s de ressources financiĂšres importantes principalement les pays pĂ©troliers aprĂšs 1973. La prestation principale reste la conception et/ou la fourniture d’un ensemble industriel qu’accompagnent souvent des prestations accessoires telles que l’assistance technique, la formation, etc. Cette vente de projets industriels aux pays en voie de dĂ©veloppement se traduit sous deux formes principales LE CLÉ EN MAIN 57Il consiste en la livraison par le fournisseur d’une usine complĂšte prĂȘte Ă  fonctionner et comprend aussi bien l’étude de gĂ©nie civil que l’agencement des locaux ou la fourniture et le montage du matĂ©riel. Le fonctionnement de l’ensemble livrĂ© est garanti. Les avantages de ce type de contrat sont la possibilitĂ© de produire rapidement sans avoir Ă  refaire seul toutes les Ă©tudes et tous les calculs d’ingĂ©nierie et la cohĂ©rence du projet et l’expĂ©rience du fournisseur de technologie garantie des dĂ©lais assez courts et un fonctionnement correct, sans que les Ă©ventuelles responsabilitĂ©s de mauvais fonctionnement soient partagĂ©es entre plusieurs fournisseurs. LE PRODUIT EN MAIN 12 Encore en 1985, la France Ă©tait le troisiĂšme exportateur mondial et le premier exportateur europĂ©e ... 58Face aux diffĂ©rentes contraintes liĂ©es au contrĂŽle de l’usine livrĂ©e clĂ© en main, l’idĂ©e s’est imposĂ©e de “contrĂŽler non plus l’unitĂ© de production mais le produit final” Judet & Perrin, 1976. Les limites du clĂ© en main sont apparues assez vite le matĂ©riel livrĂ© ne garantit pas le maintien d’une production en quantitĂ© et qualitĂ© lors du dĂ©part des techniciens Ă©trangers et le fait d’axer le contrat sur les moyens de production ne permet pas de profiter d’éventuels changements de technologie, sauf par une renĂ©gociation complexe et longue. Le produit en main, lui, apporte une garantie de rĂ©sultat la formation du personnel est prĂ©vue dĂšs le dĂ©part ainsi que la transmission du savoir-faire de production. S’agissant des contrats de bĂątiments ou de travaux publics, la France a particuliĂšrement dĂ©veloppĂ© cette activitĂ© Ă  une Ă©poque oĂč les pays du Tiers Monde Ă©taient encore solvable12 dĂ©cennie 1970. LES CONTRATS DÉRIVÉS LES CONTRATS D’INGÉNIERIE 59Ils concernent les fonctions allant de la conception et des Ă©tudes Ă  la responsabilitĂ© de la construction et au contrĂŽle des Ă©quipements d’une installation technique ou industrielle. Ils concernent en fait la vente de services orientĂ©s vers les problĂšmes techniques. LES CONTRATS DE FORMATION 60Ils engagent l’entreprise Ă©trangĂšre Ă  prendre en charge Ă  titre principal la formation professionnelle des membres du personnel ouvriers et cadres de l’entreprise locale. Cela peut gĂ©nĂ©ralement s’opĂ©rer par une assistance pĂ©dagogique aux centres de formation propres Ă  l’entreprise, ou en intervenant directement avec un programme spĂ©cifique et une Ă©quipe autonome. TABLEAU LES DIFFÉRENTS TYPES DE CONTRAT VERNA, 1989 LES CONTRATS D’ORGANISATION ET DE GESTION 61Ils consistent Ă  mettre en place une structure de gestion suivant l’organisation qui est mise en place dĂ©finition des fonctions, des principaux postes de responsabilitĂ©, crĂ©ation d’équipes de travail. La gestion du transfert de technologie en elle-mĂȘme occupe une grande place dans ces contrats. LES CONTRATS D’ASSISTANCE TECHNIQUE 62Ils accompagnent les contrats de “clĂ©s en mains”. “Les opĂ©rations d’assistance technique couvrent une gamme de fonctions allant de l’ingĂ©nierie en tant qu’activitĂ© de conception, Ă  la commercialisation du produit ou mĂȘme au service aprĂšs-vente” Barkat, 1980. LES CONTRATS DE SOUS-TRAITANCE INTERNATIONALE 63C’est “le systĂšme par lequel l’entrepreneur substitue Ă  sa production celle d’une autre firme situĂ©e dans un autre pays tenue de se conformer strictement aux spĂ©cifications Ă©conomiques et techniques Ă©tablies par l’entrepreneur qui, en outre, reste responsable du marketing” Germidis, 1976. Il faut souligner que cette forme de transfert de technologie permet aux pays en voie de dĂ©veloppement de rĂ©soudre certains problĂšmes tels que le chĂŽmage, mais peut constituer un canal effectif d’acquisition technologique. Cette pratique peut aussi mener les Ă©conomies des pays en voie de dĂ©veloppement Ă  un dĂ©veloppement orientĂ© vers l’extĂ©rieur en crĂ©ant notamment des activitĂ©s dans des zones franches. LA COMPENSATION INDUSTRIELLE OU RACHAT13 13 en anglais buy back 64“On conclut des accords de rachat lorsque l’exportateur vend une technologie ou une usine “clefs en main” dont le paiement sera en partie effectuĂ© par les produits fabriquĂ©s Ă  l’aide des moyens de production vendus, le complĂ©ment pouvant se faire par transferts de fonds ou par fournitures d’autres produits” Paillard, 1986. Ces formules de coopĂ©ration industrielle permettent au client d’autofinancer son projet, d’accĂ©der Ă  une technologie rĂ©cente et de s’appuyer sur le concours de son fournisseur pour la commercialisation Ă  l’étranger de la production de ces Ă©quipements. Pour le fournisseur, ces contrats doivent prĂ©voir de façon prĂ©cise les conditions de reprise des produits montant, nature, dĂ©lais
, tĂąche d’autant plus difficile qu’il existe toujours un dĂ©lais plus ou moins long entre la date de signature du contrat et le dĂ©marrage des opĂ©rations de rachat de la production. Compte tenu de la pĂ©nurie de devises qui caractĂ©risent aujourd’hui les pays de l’Europe de l’Est, il est probable que ce type de contrat, ainsi que celui de sous-traitance internationale connaissent une plus grande diffusion dans le cadre de l’ouverture de ces Ă©conomies Sinet, 1989. LES TYPES DE CONTRAT DU TRANSFERT DE TECHNOLOGIE AU BRÉSIL 65Il est intĂ©ressant, Ă  titre d’exemple, d’indiquer les catĂ©gories dĂ©finies par l’Institut National de la PropriĂ©tĂ© Industrielle du BrĂ©sil INPI, pour classer les diffĂ©rents modes de transferts. Tout contrat nĂ©gociĂ© entre un partenaire Ă©tranger et un partenaire brĂ©silien doit s’inscrire dans les catĂ©gories contractuelles de l’Acte Normatif nl5 du 11 septembre 1975. Cinq types de contrat sont ainsi dĂ©gagĂ©s. Contrat LEP - Licence pour l’Exploitation des brevets Il a pour but d’autoriser l’exploitation effective, par un tiers, de l’objet du brevet, il est rĂ©guliĂšrement dĂ©posĂ©e ou accordĂ©e dans le pays, par le droit de propriĂ©tĂ© industrielle. Contrat FTI - Fourniture de Technologie Industrielle Il a pour but l’acquisition de connaissances et techniques non soutenues par des droits de propriĂ©tĂ© industrielle14 dĂ©posĂ©s ou accordĂ©s dans le pays, et qui devront ĂȘtre appliquĂ©es dans la production de bien de consommations ou de composants en gĂ©nĂ©ral contrat de know-how. Contrat LUM - Licence pour l’Utilisation d’une Marque Il est destinĂ© Ă  autoriser spĂ©cifiquement, l’emploi effectif, par des tiers, d’une marque ou publicitĂ© rĂ©guliĂšrement dĂ©posĂ©e ou enregistrĂ©e au pays, constituant un droit de propriĂ©tĂ© industrielle. Contrat CTI - CoopĂ©ration Technico-Industrielle Il a pour but l’acquisition de connaissances, de techniques et des services nĂ©cessaires Ă  la fabrication d’unitĂ©s et sous-unitĂ©s industrielles de machines, d’équipements, et leurs composantes et d’autres biens d’équipement sur commande contrat de know-how. Contrat STE - Service Technique SpĂ©cialisĂ© Il a pour but la planification, la programmation et l’élaboration d’études et projets, de mĂȘme que l’exĂ©cution et la prestation de services de type spĂ©cialisĂ©, dont a besoin le systĂšme production du pays. 66Le premier type de contrat LEP - Licence pour exploitation des Brevets, c’est-Ă -dire le droit d’usage de la technologie couverte par un droit de propriĂ©tĂ©, comprend ce qui est rĂ©ellement transfĂ©rĂ©. L’acte juridique de la concession de know-how, prĂ©sentĂ© dans le deuxiĂšme contrat FTI - Fourniture de Technologie Industrielle et dans le troisiĂšme contrat CTI - CoopĂ©ration Technico-Industrielle, ne consiste pas en un transfert de propriĂ©tĂ©, le seul droit transmis Ă©tant le droit d’exploitation. Siemsen, 1988. Vous avez besoin de fonds pour lancer une nouvelle activitĂ© avec des investissements importants ou dĂ©velopper votre entreprise ? Vous pouvez envisager un financement extĂ©rieur non bancaire auprĂšs d'investisseurs dans le cadre d'une levĂ©e de qui s'adresse la levĂ©e de fondsLa levĂ©e de fonds concerne les projets Ă  fort potentiel de dĂ©veloppement Ă  3-5 s'agit de projets nĂ©cessitant de la recherche et dĂ©veloppement pour dĂ©velopper un produit ; du temps pour se dĂ©velopper commercialement ; des investissements consĂ©quents et des revenus dĂ©calĂ©s dans le principe de la levĂ©e de fonds En fonction de la phase de croissance de votre entreprise et de ses besoins, le financement via une levĂ©e de fonds prendra des formes diffĂ©rentes le capital amorçage pour financer le dĂ©marrage de votre activitĂ© et ses premiers besoins ; le capital dĂ©veloppement pour financer le dĂ©veloppement de l'entreprise et l'accĂ©lĂ©ration de sa que soit l'objet de la levĂ©e de fonds, le principe est que des investisseurs rĂ©alisent une prise de participation au capital de votre sociĂ©tĂ©. Ainsi, pour collecter des fonds, vous Ă©mettez des titres de votre sociĂ©tĂ© et les vendez Ă  des investisseurs. Ces titres seront affectĂ©s au capital de votre sociĂ©tĂ© et serviront Ă  financer son besoin de investisseurs sont des business angels, des capital-risqueurs, ou des fonds d'amorçage, qui investissent dans des entreprises innovantes en crĂ©ation ou dans des start-up Ă  fort potentiel de croissance. L'objectif, pour eux, est la rĂ©alisation de plus-values Ă  court terme cinq ans par exemple.Les business angels interviennent gĂ©nĂ©ralement sur des montants compris entre 50 000 et 500 000 euros, et les capital-risqueurs sur des montants plus la suite de la levĂ©e de fonds, les investisseurs deviennent actionnaires de votre sociĂ©tĂ©. À ce titre, ils participent aux assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales et disposent des droits prĂ©vus par les statuts de votre entreprise ou par le pacte d'actionnaires, notamment en matiĂšre de distribution des bĂ©nĂ©fices de l'entreprise. Ce partage est souvent Ă  hauteur du pourcentage du capital avantages de la levĂ©e de fonds Avec une levĂ©e de fonds, il n'y a pas de notion de remboursement du capital empruntĂ© ni d'intĂ©rĂȘts liĂ©s. Les investisseurs se rĂ©munĂšrent sur les plus-values rĂ©alisĂ©es lors de la revente de leurs participations. La levĂ©e de fonds ne nĂ©cessite pas d'apport de garanties personnelles de votre sociĂ©tĂ© n'a pas de dettes envers ses investisseurs, et la levĂ©e de fonds renforce les fonds propres de l'entreprise. En termes de bilan financier, et de perception comptable de l'entreprise, l'impact d’une levĂ©e de fonds est trĂšs contribution des business angels se fonde avant tout sur des critĂšres de projet, de personnalitĂ© du crĂ©ateur, d'Ă©quipe, de valeur d'entreprise, plutĂŽt que sur des ratios et projections. La confiance est un des Ă©lĂ©ments forts de la relation entre le business angel et vous. En plus de contribuer au financement de votre entreprise, l'investisseur peut vous apporter d'autres Ă©lĂ©ments essentiels au dĂ©veloppement de votre activitĂ© un rĂ©seau, un carnet d'adresses, un accompagnement, des compĂ©tences, un savoir-faire, du conseil en gestion et en organisation. Toutefois, son rĂŽle n'est pas d’intervenir dans le fonctionnement quotidien de votre recherche d'investisseursConvaincre des investisseurs de participer au financement de votre projet ne s'improvise pas. Une prĂ©paration est nĂ©cessaire pour prĂ©senter son projet et sĂ©duire. Cette prĂ©sentation se formalise par – l'executive summary, c'est-Ă -dire un rĂ©sumĂ© du dossier en une page ;– le business plan, qui est une prĂ©sentation dĂ©taillĂ©e du projet avec tableaux d'Ă©tats formats peuvent ĂȘtre combinĂ©s PowerPoint, vidĂ©o, elevator pitch.Vous devez donner envie que l'on vous suive dans votre idĂ©e ! Évitez les piĂšges classiques pour renforcer l'attrait de votre projet, comme majorer nettement les volumes de ventes et le chiffre d'affaires. Votre personnalitĂ© Ă©tant un Ă©lĂ©ment important de la relation, restez-vous mĂȘme, humble, et tĂ©moignez de la maĂźtrise de votre projet et de votre vision. Montrez l'intĂ©rĂȘt de votre projet en termes d'idĂ©e, de marchĂ©, de positionnement concurrentiel et sachez le mettre en avant, en rĂ©pondant Ă  cette question essentielle comment allez-vous gagner de l'argent ?DEMANDEZ UN FINANCEMENT EN QUELQUES CLICSBesoin d’un financement pour lancer votre activitĂ© ? Nous vous accompagnons pour anticiper votre besoin de financement et vous mettons en relation avec la banque pour obtenir un prĂȘt un financementJoris MelinCoach pour entrepreneurArticle mis Ă  jour le 09 mars 2022 Vous ĂȘtes en cours de crĂ©ation et vous vous demandez quelles sont les charges d’une entreprise ? Voici une liste des charges affĂ©rentes Ă  la crĂ©ation ainsi qu’une liste de charges qui peuvent exister au cours de la vie de l’ des charges d’une entreprise lors de la crĂ©ation de l’entrepriseFrais de constitution Honoraires Installation Liste des charges d’une entreprise lors de sa vieConsommables Frais financiers et juridique Honoraires Charges sociales Taxes et impĂŽts Liste des charges d’une entreprise lors de la crĂ©ation de l’entrepriseVoici une liste de charges qui peuvent exister Ă  la crĂ©ation d’une entreprise Frais de constitution Certaines dĂ©marches administratives doivent ĂȘtre faites afin d’enregistrer la sociĂ©tĂ©. Elles engendrent les frais suivants DĂ©pĂŽt de la marque, du brevet, d’un modĂšle ou d’un dessin. A titre d’exemple, le dĂ©pĂŽt du brevet coĂ»te 36€ de redevance pour la premiĂšre annĂ©e de protection, puis un forfait allant de 35€ Ă  600€ pour les annĂ©es suivantes, 500€ pour le rapport de recherche de l’OEB et 86€ de frais du dĂ©livrance du brevet. Ce prix peut ĂȘtre divisĂ© par deux pour les PME ;Frais de dĂ©pĂŽt du dossier de constitution au centre de formalitĂ© des entreprises. Le montant dĂ©pend de la nature d’activitĂ© de la sociĂ©tĂ© environ 40€ pour une sociĂ©tĂ© commerciale et 150€ pour une sociĂ©tĂ© artisanale ;Stage d’initiation Ă  la gestion d’une entreprise pour les artisans jusqu’à 200€. Ce stage n’est dĂ©sormais plus obligatoire ;Frais de publication d’un avis de constitution de l’entreprise dans un journal d’annonces lĂ©gales jusqu’à 230€ ;Enregistrement du registre des bĂ©nĂ©ficiaires effectifs 23,71€Honoraires Lors de la crĂ©ation de la sociĂ©tĂ©, des frais d’honoraires peuvent ĂȘtre payĂ©s dans les cas suivants Honoraires d’avocat ou d’expert-comptable pour crĂ©er la sociĂ©tĂ© conseils, rĂ©daction des statuts ;Honoraires du commissaire aux apports ;RĂ©alisation d’une Ă©tude de marchĂ© et d’un business plan ;Frais relatifs au recrutement par exemple honoraires d’un cabinet de recrutement. Ces frais sont facultatifs sauf pour le commissaire aux apports dont l’intervention est obligatoire en cas d’apports en nature si La valeur d’un des apports est supĂ©rieure Ă  30 000€ ;ET la valeur de l’ensemble des apports en nature est supĂ©rieure Ă  la moitiĂ© du capital Les frais d’installation Ă  prĂ©voir sont Achat du fonds de commerce / pas de porte/droit au bail ;Droits d’enregistrement Ă©galement appelĂ©s droits de mutation en cas d’acquisition d’un fonds de commerce, d’une clientĂšle ou d’un droit au bail. Ces frais varient en fonction du prix d’achat 0% pour la fraction du prix infĂ©rieure Ă  23 000€, 3% entre 23 000€ et 200 000€ et 5% au delĂ  de 200 000€ ;AmĂ©nagement du local si besoin. En cas d’accueil de clients, celui-ci devra respecter les normes en matiĂšre d’ERP Ă©tablissement recevant du public rĂšgles de sĂ©curitĂ© et d’accessibilitĂ© pour les personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite ;Constitution du stock de dĂ©part ;PublicitĂ© / marketing pour faire connaitre la sociĂ©tĂ© ;Frais d’acquisition d’une licence ;Droits d’entrĂ©e en cas d’ouverture en matĂ©riel de bureau, matĂ©riel informatique, outillage
 Liste des charges d’une entreprise lors de sa vieVoici une liste de charges qui peuvent exister au cours de la vie d’une entreprise Consommables Achat de matĂ©riel et de matiĂšres premiĂšres ;Eau ;ElectricitĂ© ;Essence, pĂ©age, parking ;Charges d’entretien et de rĂ©paration ;TĂ©lĂ©phone, connexion internet ;Frais d’affranchissement ;Frais de mission et de rĂ©ception ;DĂ©penses de publicitĂ© ;Assurance ;Redevances en cas d’exploitation d’une licence ou royalties pour les franchisĂ©s ;Loyer et charges locatives ;Amortissement des investissements ordinateur, logiciel, matĂ©riel de bureau, voiture, immeuble, matĂ©riel industriel
 ;Frais financiers et juridique IntĂ©rĂȘts des emprunts ;Frais bancaires ;Frais juridiques tenue annuelle d’une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire, tenue occasionnelle d’une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire, achat d’un livre d’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, dĂ©pĂŽt des comptes annuel
.Honoraires Honoraires d’expert-comptable ;Honoraires d’un commissaire aux comptes ;AdhĂ©sion Ă  centre de gestion agrĂ©e ou Ă  une association de gestion agréée ;Charges sociales Charges de personnel salaires et charges sociales ;RĂ©munĂ©ration de l’entrepreneur et charges RSI ;Taxes et impĂŽts CET contribution Ă©conomique territoriale composĂ©e de la CFE cotisation fonciĂšre des entreprises la CVAE cotisation sur la valeur ajoutĂ©e ; Taxe sur les vĂ©hicules de sociĂ©tĂ© ;ImpĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s ou impĂŽt sur le revenu ;Taxe sur les salaires ;Taxe d’apprentissage
Ces taxes dĂ©pendent en partie de la forme juridique et de la nature d’activitĂ© de la sociĂ©tĂ©. Voici une idĂ©e plus prĂ©cise de ces charges Les taxes et impĂŽts des SARL et EURL ;Les taxes et impĂŽts des EIRL ;Les taxes et impĂŽts des entreprises individuelles ;Les taxes et impĂŽts des auto-entrepreneurs.

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